Gabrielle Petit : l’espionne

On sait qu’elle aussi mène des opérations d’exfiltration de soldats vers la frontière hollandaise. Qu’elle porte des documents en Angleterre pour signaler les mouvements des troupes allemandes. Elle est infirmière et, selon certains, se prostitue et se procure des informations grâce à ses charmes. Cette version moins lisse n’a pas été retenue par l’Histoire.  D’après des témoignages, elle n’aurait pas eu le temps d’achever sa phrase « Vive le Roi, vive la… » au moment de son exécution. La légende raconte aussi qu’elle aurait refusé qu’on lui bande les yeux, et se serait présentée face à ses bourreaux en robe blanche avec des nœuds roses dans les cheveux. Elle aurait crié au peloton « Vous allez voir comment meurt une femme belge ». Hélas, comme les autres.