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Cette saison, il y a des ceintures partout ! Trois stratégies gagnantes pour perdre illico quelques centimètres. 

  • Les abdos hypopressifs

«Le petit ventre est dû au relâchement du transverse, ce muscle profond en forme de ceinture qui se trouve au niveau du nombril. C’est comme porter une ceinture en oubliant de serrer la boucle, explique David Germeau, coach physique, nutritionnel et mental. Les exercices hypopressifs permettent de “reconnecter” le transverse au système nerveux et d’adopter une bonne position sans même y penser, à la manière d’un réflexe.»

En pratique

Prenez une grande inspiration puis expirez tout l’air des poumons. Bloquez et aspirez le ventre vers le haut, tout en prenant appui sur les cuisses, coudes vers l’extérieur. Maintenez cette aspiration le plus longtemps possible. Faites trois séries de dix, avec trente secondes de repos entre les séries. Si vous n’y arrivez pas, testez l’exercice suivant : inspirez, expirez, puis, en vous pinçant les narines, inspirez par le nez tout en le gardant fermé avec les doigts. Le ventre crée alors un vide d’air et se creuse. Ensuite seulement, reprenez l’exercice au complet. Un programme quotidien de dix à vingt minutes donne de très bons résultats.

Plus d’infos sur www.inshapetogrow.com.

  • Les probiotiques

Si vous desserrez votre ceinture d’un cran au rythme des repas, c’est que vous souffrez de ballonnement abdominal. « C’est dû à un excès de bactéries ou de levures qui provoquent des gaz et font gonfler les intestins, explique le Dr Georges Mouton. C’est dû soit à la consommation de protéines et de graisses (un hamburger, par exemple) qui entraîne une putréfaction intestinale, soit à l’abus de pain, de sucre, de féculents, qui alimente des bactéries ou des levures de fermentation. Les probiotiques, de bonnes bactéries, sont très efficaces pour lutter contre l’excès de levure. On les trouve dans les aliments fermentés, comme la choucroute, le kéfir, certains yaourts. »

En pratique

On commencer par prendre des probiotiques en quantité modérée et on observe les effets après deux ou trois jours. Chez certaines personnes, la consommation de probiotiques peut avoir l’effet inverse de celui recherché. En consultation, on interroge sur les habitudes alimentaires, ce qui permet  de déterminer quel type de flore intestinale est dominante et de voir quelle stratégie adopter.

Plus d’infos sur www.gmouton.com, où l’on trouve aussi la liste des aliments contentant des probiotiques naturels.

  • La morphonutrition

« Les excès au niveau du ventre et de la taille sont liés à un problème d’insuline. C’est elle qui transforme le sucre en graisse, explique le Dr Raphaël Blairvacq, président de la Société belge de morphonutrition. La conséquence de ce problème, c’est que, dès qu’on met du sucre dans sa bouche (sucreries et féculents), on augmente la production de cette hormone de stockage. Avec la morphonutrition, on va diminuer les sucres, donc réduire la production d’insuline pour l’empêcher de se transformer en graisse au niveau du ventre. »

En pratique. On évite les sucres, surtout avant 16 h. Parce que plus on en consomme le matin, plus on va produire de l’insuline. Le petit déjeuner type  idéal : du pain complet, avec du fromage ou de la charcuterie allégée, ou du son d’avoine ou des céréales non sucrées. Le midi et le soir : des protéines et des légumes cuits (chauds ou froids) pour éviter les problèmes de ballonnement. à 10 h et à 16 h, on mange un fruit (sauf la poire, la banane, le raisin et la cerise, trop sucrés).

Plus d’infos sur www.morphonutrition.be.

  • Et la chirurgie esthétique?

Le Dr Gaëtan Willemart, président de la Société royale belge de chirurgie plastique, reconstructice et esthétique, explique :  « Même si les amas graisseux situés dans la zone du ventre sont les plus difficiles à faire partir en raison de leur métabolisme, une lipoaspiration, sous anesthésie générale ou régionale, peut être envisagée. » On oublie tout de suite l’ablation des côtes flottantes, très en vogue aux USA ! « Elles ont un rôle protecteur très important contre les traumatismes », précise le spécialiste.

Plus d’infos sur www.rbsps.org.

Belen Ucros