Le boulot vous envoie à l’autre bout du monde pour quelques jours ? Suivez nos conseils pour gérer les repas du soir en solitaire sans déprimer.
Profitez-en pour networker
www.maiden-voyage.com est un réseau de femmes qui voyagent pour des raisons professionnelles. Sur ce site, on peut se connecter avec des voyageuses qui se déplacent en même temps et aux mêmes destinations et donc fixer des rendez-vous, profiter de conseils pratiques, et être renseignée sur les lieux de sortie et hôtels « safe » et accueillants pour les femmes seules.
Pistez les adresses spéciales solo
Eenmaal a lancé le concept l’année dernière à Amsterdam : c’est le premier restaurant au monde à ne proposer que des tables pour une personne (www.eenmaal.com). Fort de ce succès, Marina Van Goor, à l’initiative du projet, parle d’étendre le concept à d’autres villes européennes comme Berlin, Paris ou Londres. À quand à Bruxelles ? Une autre bonne idée : choisir un restaurant où il est possible de manger au bar. C’est beaucoup plus convivial et, souvent, le barman en profite pour vous livrer ses bonnes adresses. À New York, c’est une manière de faire très en vogue.
Trouvez une compagne de table
Sur le site (anglophone) Invite For a Bite, on peut convier une autre femme (la plate-forme ne s’adresse qu’aux filles), seule elle aussi, à partager notre table, où qu’on soit dans le monde. Plus simple encore, l’application Foursquare permet de savoir si on a des amis ou des connaissances qui sont dans le même quartier ou la même ville au même moment que nous. Une bonne occasion de les revoir !
Faites-vous bichonner
Seule à table, vous vous exposez à un service privilégié : un verre de vin offert, voire une pizza façonnée en forme de cœur, une part de gâteau surprise servie avec le café… Laissez-vous faire !
Dévorez
Emporter un livre avec soi au resto, voilà une idée plutôt classique, mais qui fonctionne toujours. Trois compagnons de table à la page…
_ « La Singulière Tristesse du gâteau au citron », d’Aimée Bender (Éd. de l’Olivier). Une fillette découvre l’étrange et envahissant pouvoir de ressentir les émotions des personnes qui ont préparé ses repas. Un livre appétissant, aux digressions déroutantes.
_« Une gourmandise », de Muriel Barbery (Folio). Un vieux critique gastronomique, le meilleur au monde, s’éteint en recherchant au fond de sa mémoire une saveur oubliée, celle d’une gourmandise insaisissable. Un récit déléctable.
– « Pourquoi j’ai faim ? », du Dr Marie Thirion (Albin Michel). Une étude et une réflexion sur les vicissitudes de l’appétit. Un essai nourrissant.