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 3. Oui, s’il est ouvert au changement

Même pour la plus anodine des bêtises, arrêter de laisser le tube de dentifrice ouvert ou oublier systématiquement que les bouteilles en plastique, c’est dans le sac bleu et pas dans le jaune, difficile de faire changer quelqu’un s’il n’en a pas envie.

La force de l’inertie ? Non, plutôt une question de prise de conscience, souligne la psychothérapeute Isabelle Tilmant. « Changer l’autre, c’est avant tout une collaboration, explique-t-elle. Et pour que l’autre collabore, il faut avant tout qu’il soit ouvert au changement ! »

Même constat quand on interroge le psychologue Jérôme Vermeulen. « En tant que conjoints, on est là pour se soutenir et s’entraider, mais pour qu’un réel changement intervienne chez l’un ou l’autre, il faut qu’il y ait une réelle envie dès le départ. » Bien sûr, on peut donner un petit coup de pouce à cette envie, en revenant gentiment à la charge sur la question et en veillant à rester dans le positif. « La meilleure manière d’aborder les choses, c’est d’avancer vers l’autre “ bras ouverts “, en déposant les armes », rappelle le psychologue et psychothérapeute David Vandenbosch. Bien sûr, en agissant de la sorte, on se met en danger, on court un risque : celui que le partenaire réagisse d’une manière à laquelle on ne s’attend pas forcément… Mais le risque en vaut la chandelle.