[caption id="attachment_70077" align="aligncenter" width="600"] © The Notebook[/caption]
Un chercheur américain a mis au point un questionnaire composé de 36 questions. Après y avoir répondu, de parfaits inconnus tombent mystérieusement amoureux.
Une pièce, deux inconnus, 36 questions, 45 minutes. Une nouvelle formule magique pour trouver l'amour? Quoi qu'il en soit, ce questionnaire élaboré par le psychologue Arthur Aron n'en finit plus de faire parler de lui. Dans les années 90, ce chercheur a réalisé une expérience: il a demandé à plusieurs inconnus de se poser mutuellement une trentaine de questions pendant trois quarts d'heure. Résultat: plusieurs participants sont tombés amoureux, certains d'entre eux se sont même mariés six mois après. Fin 2014, un professeur américain, Mandy Len Catron, décide de réitérer l'expérience. L'amour frappe une fois de plus, elle décide alors d'envoyer un papier au New York Times. Le journal le publie et le récit fait le buzz.
- Véritable philtre d'amour? Décryptage
Les questions établies par le chercheur amènent petit à petit les participants à se dévoiler et à se montrer vulnérables. Parmi elles, on retrouve par exemple: "Racontez à votre partenaire un moment embarrassant de votre vie", "Dites à votre partenaire une chose que vous aimez déjà chez lui" ou "Que pensez-vous de votre relation avec votre mère ?". Des questions qui nous poussent à nous mettre à nu (émotionnellement, dans un premier temps).
Contacté par le journal Le Soir, Arthur Aron explique que l'intimité provoquée par l'expérience résulte surtout des circonstances de la rencontre et de la nature sociale de l'homme. Le questionnaire ferait donc naître chez les individus des sentiments de proximité et de confiance (propices à la naissance du sentiment amoureux). De là à affirmer qu'une relation épanouie et surtout durable en découlerait, on a des doutes.
Pour ceux qui sont toujours dubitatifs (ou pas) et qui veulent tenter l'expérience par eux-mêmes, l'étude et les questions se trouvent ici. Après tout, à part 45 minutes, on n'a pas grand-chose à perdre.
Laurence Donis