Cuisses fermes: les astuces qui marchent

Mis à jour le 22 février 2018 par ELLE Belgique
Cuisses fermes: les astuces qui marchent

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Je cours, je nage, je bouge, mais, là, tout de suite, dans la salle de bains, à l’institut, chez le médecin, je fais quoi en plus, pour me sentir bien dans ma peau… dans mon maillot ?

Dossier réalisé par Belen Ucros avec Elisabeth Clauss, Juliette Debruxelles et Laurence Descamps. Photos David Burton. Mannequin JULIJA STEP @IMG

  • Le problème

L’hiver, on a stocké dans le bas du corps. Avec, comme effet secondaire sournois, de la cellulite.

  • Les solutions 

- À la maison

1. Une crème anticellulite et des exercices ciblés…

Possible, mais il faut être vraiment motivée!

C’est quoi ? Des formules à la caféine, l’actif délogeur de graisse par excellence, qui contiennent de plus en plus souvent d’autres actifs brûleurs de graisse et des ingrédients qui favorisent la microcirculation et l’élimination pour une action complète.

Comment ? L’idéal est d’appliquer sa crème après avoir fait du sport (des exercices ciblés cuisses, c’est encore mieux), ce qui décuple les effets de l’un et de l’autre. Un exemple ? Allongée sur le côté, en appui sur un bras, levez la jambe du dessus à 50 cm du sol et formez de petits cercles dans un sens puis dans l’autre. Changez de côté et de jambe (30 rotations par jambe). Plus d’exercices ciblés sur YouTube (Fitness Master Class – Exit la Culotte de cheval).

Les résultats ? Ils peuvent être visibles dès un mois, à condition d’être régulière.

2. … ou un panty galbant

Comment ? Le tissu qui compose cette culotte ou ce collant est gorgé d’actifs amincissants micro-encapsulés. Pour augmenter l’action amincissante, le maillage est conçu pour masser la peau au moindre mouvement. Il suffit donc d’enfiler ce sous-vêtement pour qu’il fasse son travail. Les actifs restent efficaces même après plusieurs lavages et l’effet massant persiste.

Les résultats ? Il est immédiat puisque l’effet gainant masque les petits bourrelets illico. Sur le long terme, tout dépend de la régularité avec laquelle on porte son panty ou sa culotte.

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Chez l’esthéticienne

Possible, à condition de s’y mettre sans tarder.

Un protocole remodelant

C’est quoi ? Un soin détoxifiant et remodelant inspiré de la médecine chinoise qui allie chromothérapie, massage tonique, drainage énergétique avec ventouses et enveloppement.

Comment ? L’esthéticienne prépare la peau en l’exfoliant, ensuite elle applique un concentré d’algues brunes sur les zones à traiter. Après un massage tonique, elle enchaîne avec un drainage aux ventouses pour évacuer les toxines et les graisses. Le soin se termine par un enveloppement à l’huile végétale et à l’argile. Des leds de couleur sont dirigés sur les méridiens spécifiques pour activer l’énergie.

Les résultats ? Ce soin de deux heures est extrêmement relaxant et, si on est régulière (compter une dizaine de séances quand même) et qu’on le combine avec une bonne hygiène de vie, il relance le métabolisme et permet d’atténuer la culotte de cheval.

Combien ? 150 € le soin remodelant Phyto.

Où ? Au Martin’ Spa, avenue du Lac 87, 1332 Genval, 02 655 74 66,

www.martinspa.com

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Au cabinet esthétique

Jouable, mais un peu court comme timing.

Une mésothérapie sans aiguilles

C’est quoi ? Une alternative à la mésothérapie classique qui consiste à faire pénétrer en profondeur des actifs ultraconcentrés à l’aide de micro-impulsions électriques.

Comment ? On tient une « poignée » en main pour faire circuler le courant pendant l’application d’une solution sur mesure qui pénètre dans la peau via un système de roll-on. L’idéal est d’enchaîner deux à trois séances par semaine.

Les résultats ? Dès la troisième séance, la peau est plus lisse et plus ferme. La peau d’orange et les centimètres diminuent. Pour une réelle efficacité, compter de huit à douze séances.

Combien ? Entre 120 € et 150 € la séance de Transcutaneous Mesodermic Therapy de Mesoesthetic.

Où ? À l’Anti Aging Center, rue Vilain XIIII 19, 1000 Bruxelles, 02 647 38 95,

www.antiaging-center.be

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Chez le chirurgien esthétique

Pas pour cet été, à cause des gonflements liés à l’opération.

Une lipoaspiration du haut des cuisses

C’est quoi ? L’élimination définitive des graisses en trop à l’aide d’une fine canule aspirante passée sous la peau. L’idéal : qu’il en utilise plusieurs, dont de très fines, pour un résultat soigné.

Comment ? Le chirurgien fait de petites incisions sur les zones à traiter, la face externe des hanches ou/et la face interne des cuisses et/ou si nécessaire, le côté interne des genoux. Lorsque la peau est relâchée ou que la quantité de graisse à retirer est très importante, il combine l’opération à une séance de laser lipolyse : après la lipo, le chirurgien glisse une canule munie d’un laser qui réchauffe la zone, ce qui stimule la contraction de la peau et la production de collagène.

Les résultats ? Le gonflement post-opératoire disparaît au bout de deux semaines. Pour un résultat définitif, il faut compter six mois.

Combien ? À partir de 1 000 €.

Où ? Liste des chirurgiens agréés sur www.rbsps.org

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- 3 astuces faciles qui marchent vraiment

Faites une détox de sucre

Le sucre en excès, principalement le sucre raffiné, fait gonfler les capitons, que l’on soit mince ou ronde. Privilégiez donc les sucres à index glycémique bas, fruits, pâtes complètes, avoine, légumineuses et même chocolat noir à 70 %. Et évitez surtout de consommer tout ce qui est sucré le soir, sinon c’est stockage garanti durant la nuit !

Limitez les soupes et les yaourts le soir

Surtout si on a tendance à faire de la rétention d’eau. La soupe, c’est de l’eau + des légumes, le yaourt, de l’eau + du lactose, et tous deux ont un effet éponge qui va favoriser l’engorgement de la cellulite pendant la nuit.

Surfez sur kaylaitsines.com

Un site lancé par une fitness gourou australienne, et offrez-vous « The Bikini Body Guide », un programme d’exercices cardio et musculaires, illustré et modulable qui motive et donne de vrais résultats, test à l’appui !

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- Témoignages

Une lipo des hanches et de la culotte de cheval, oui, mais… « Je l’ai faite trop jeune » 

Juliette, 39 ans

« Ma lipo des hanches et de la culotte de cheval, je l’ai faite vers 19-20 ans. Mon poids n’était pas encore stable, mon style de vie non plus. J’arrivais à peine à l’unif, avec ce que ça implique comme alimentation désastreuse et mauvaises habitudes. Moins de sport, plus de bière. Résultat, cinq ans plus tard, j’affichais dix kilos de plus. Le gras n’est pas revenu aux endroits qui avaient été aspirés, il s’est réparti sur le dessus des genoux, au niveau des omoplates, à l’intérieur des cuisses, sous le menton… Il s’est faufilé là où il n’aurait jamais dû s’installer. Si j’avais su, j’aurais attendu d’être sortie de la post-adolescence pour m’occuper de mon corps. D’une autre manière, sans doute. »  

Plusieurs lipos, oui, mais… « J’aurais eu besoin de cette graisse après un cancer »

Fanny, 53 ans

« Je travaille dans le domaine de l’esthétique. Il y a quelques années, les lipos étaient pour moi presque devenues un réflexe d’hygiène corporelle. J’en ai fait une tous les deux ans. Sur les cuisses, le ventre, les hanches… Si j’avais su que cette graisse et les tissus sous-cutanés seraient nécrosés par la canule et donc inutilisables au cas où j’aurais besoin d’une reconstruction mammaire, ce qui m’est arrivé des années plus tard, après un cancer du sein, je pense que j’aurais réfléchi à deux fois. Personne ne m’a dit qu’une lipo pouvait avoir ce genre de conséquence et qu’il faudrait alors trouver la graisse nécessaire dans des endroits beaucoup moins accessibles, avec toutes les douleurs que cela suppose. »