– Chez le chirurgien esthétique
Possible, si on ne part pas avant quatre semaines minimum.
1. Les implants pour augmenter le volume
C’est quoi ? C’est l’intervention de chirurgie esthétique la plus pratiquée dans le monde, après la liposuccion et, ces dernières années, elle a fait l’objet d’améliorations techniques importantes, surtout après les différents scandales qui ont mis à mal sa réputation. Les implants sont aujourd’hui hautement fiables (gel de silicone purifié et cohésif pour une meilleure tolérance, parois multilamellaires pour éviter les fuites) et existent dans un large éventail de formes qui permettent des interventions sur mesure.
Comment ? En théorie, deux choix sont possibles : soit les implants sont placés en arrière du muscle pectoral, soit ils sont placés devant ce muscle. Devant, les suites opératoires sont moins douloureuses et la forme des seins reste plus naturelle. De plus en plus souvent, les cicatrices sont placées dans le creux des aisselles : elles sont courtes et disparaissent avec le temps. Le choix de la forme et du volume des implants se fait avec le médecin. Veillez à opter pour des dimensions qui restent en harmonie avec la morphologie générale. L’intervention se fait sous anesthésie générale (et sous « déconnection » dans certains hôpitaux) et il faut souvent prévoir une hospitalisation de vingt-quatre heures.
Les résultats ? Ils sont visibles immédiatement et définitifs après trois mois, quand les rougeurs, l’œdème et les ecchymoses ont disparu. Les seins redeviennent alors souples. Les cicatrices disparaissent au bout d’un an. Le port d’un soutien-gorge médical est indispensable pendant trois semaines, pour éviter que les implants se déplacent. Notez qu’il est indispensable d’observer un suivi médical sérieux des implants : consultation de contrôle annuelle et échographie à la moindre suspicion d’usure. Aujourd’hui, la traçabilité des implants est assurée par une carte d’identité que le chirurgien donne à la patiente et dont il conserve un exemplaire dans le dossier médical.
Combien ? À partir de 4 000 €.
Où ? Voir la liste des chirurgiens agréés sur www.rbsps.org
2. Un « lifting » pour remonter la poitrine
Possible, à condition de ne pas prévoir de vacances sportives.
C’est quoi ? Une intervention qui se fait sous anesthésie générale et vise à remonter les seins quand ils tombent, après un amaigrissement rapide ou plusieurs grossesses.
Comment se passe l’opération ? Elle consiste à « tirer » les seins pour les regalber et les remonter en les repositionnant sur le thorax. Les cicatrices forment un T, partant de l’aréole jusqu’au sillon mammaire et courant sous les seins, caché dans le sillon.
Les résultats ? Il est immédiat. Des bandelettes adhésives sont appliquées pour protéger les cicatrices. Pas de bains pendant trois semaines, donc encore moins de baignade en mer ou en piscine ! Pas de sport pendant six semaines et, ensuite, il est recommandé de porter un soutien-gorge sans armature pendant deux mois.
Combien ? À partir de 5 000 €.
Où ? Voir la liste des chirurgiens agréés sur www.rbsps.org