Dès le 25 avril, le concept store aux marques de niche ultra pointues ouvre “12”, un corner flowers.
Guillaume Lanier est niçois, fleuriste et fils de fleuriste, il a 29 ans, et il entend nous conter fleurette.
« Quand j’étais petit, mes amis voulaient être instituteurs ou pilote. Moi, j’aimais déjà les fleurs. Je passais mon temps dans la boutique de mon père. Finalement, j’ai fait des études de designer d’intérieur, et j’ai pris des cours de dessin. Tout ceci tournait autour de l’équilibre et de l’harmonie d’une pièce. »
Le jeune homme s’inscrit ensuite dans une école de fleuriste en Suisse, il rentre à Nice pour devenir responsable d’une boutique de fleurs, mais préfèrent l’énergie du Nord.
En 2012, il vient passer un week-end à Bruxelles, reste toute la semaine, puis décide de ne plus repartir. Rapidement, il rejoint l’équipe du fleuriste star de la capitale, Thierry Boutémy.
Désormais prêt à déployer sa corolle de talents dans son propre espace, il cultivera son esthétique baroque fleurie sur 12 m², à travers 12 bouquets proposés chaque jour, trois jours par semaine, chez Hunting and Collecting.
Son esthétique florale ? « J’aime les bouquets un peu désuets, sauvages, les fleurs de saison. » Fleuriste peu traditionnel, il aime l’évolution des fleurs, y compris lorsqu’elles sont fanées : « c’est beau, presque plus poétique. »
Sont-ils chers, les 12 bouquets de minuit de Guillaume Lanier ? Pas du tout : « une composition à 10 €, ça peut être super intéressant à assembler. » Poète fleuriste romantique inspirée par les ombres des maîtres flamands, on ira cueillir les nouvelles idées qu’il nous fera germer.