Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la mode et la fashionsphère sans oser le demander.
Le monde de la mode véhicule des croyances glamour mais parfaitement surévaluées. Comme on sait de quoi on cause, taillons-leur un costard !
Les rédactrices de mode sont toutes hyper sapées et à moitié sadiques
C’est pas faux. Les cultivateurs de fruits et légumes bio ne boulotent pas du Monsanto. Les agents immobiliers ne vivent pas dans leurs voitures. Les rédactrices de mode qui se tapent tous les défilés, qui ont leur résidence secondaire dans des showrooms où elles se retrouvent, nez à nez refait, avec des merveilles, évidemment qu’elles piochent dans l’avant-garde ce qu’elles se mettent sur le dos. C’est aussi et surtout une question d’éducation du regard, qui se construit au fil du temps (et des soldes presse).
Quant à leur réputation de caractère capricieux, revenons sur l’idée qu’elles seraient toutes à moitié sadiques. Pourquoi à moitié ? Gâtées par les grandes maisons et les petites marques, il peut leur arriver de penser qu’elles greffent des cœurs lorsqu’elles s’instagrament en jeunes créateurs. En réalité, c’est maso qu’elles sont : habillées trop ajusté, chaussées trop haut, portant certaines pièces qui nécessitent un master en ingénierie spatiale pour les passer dans le bon sens. D’où parfois l’air crispé en début de défilé.