Le collagène repulpe les rides, éclaircit le teint, détoxifie la peau et l’hydrate en profondeur. Un must !

Qu’est ce que le collagène ?

Le collagène est une protéine, naturellement présente dans la peau. C’est même la protéine la plus abondante dans le corps humain, mais chaque personne possède un « capital collagène » qui diminue dès 25 ans. Les fibroblastes, qui produisent le collagène, sont comme des éponges et vont commencer à se dessécher d’année en année : les premiers signes du vieillissement apparaissent. Chez certaines, il s’agira de ridules et de rides, chez d’autres, de petites désorganisations cutanées : des taches pigmentaires, de la couperose, une hypersensibilité ou une production accrue de sébum. Il existe différent type de collagène comme le collagène marin bio de type 1. C’est le type de collagène le plus abondant et presque considéré comme le plus fort que l’on trouve dans le corps

A quoi sert le collagène ?

Le collagène est responsable, avec l’élastine et les glycoprotéines, de la cohésion des cellules et de l’élasticité et la souplesse de la peau. C’est aussi lui qui assure la bonne régénération des tissus. Bref, il est indispensable dans la peau : il régule les déséquilibres et garantit une peau jeune, saine, lisse et qui cicatrise bien. D’où l’intérêt de compenser sa baisse de production et de le faire au plus tôt.

Adopter une alimentation pro‑collagène

On peut manger des pieds de cochon, mets stars de la « cuisine collagène » prônée au Japon… Moins exotique, mais plus évident, on choisit les poissons maigres, le poulet, les céréales et les légumineuses, riches en acides aminés variés mais pauvres en matières grasses.

Comment utiliser le collagène  ?

En appliquant une crème riche en collagène sur la peau.

« C’est le premier actif à avoir dans sa trousse de beauté, mais pas dans n’importe quelle formule », prévient Fanny Bretagnon, directrice de l’Anti Aging Center à Bruxelles. « Il ne suffit pas de voir que la composition contient du collagène pour se dire que c’est un produit miracle ! Il est en effet important que le collagène soit bien toléré, stable et qu’il arrive à pénétrer dans la peau pour être libéré là où il est nécessaire, dans le derme. Il ne doit pas être hydrolysé car cela détériore sa pureté. Avant, les laboratoires utilisaient du collagène provenant de cellules ovines, donc d’extraits du mouton. Mais la législation l’interdit aujourd’hui. Les laboratoires se sont donc tournés vers du collagène d’origine végétale ou marin, provenant d’un poisson. C’est celui qui est le plus proche de celui naturellement présent dans la peau. Dans mon centre, j’ai sélectionné un laboratoire canadien, Clayton Shagal, qui officiait à l’origine dans le milieu médical en proposant des emplâtres utilisés sur les grands brûlés. Il s’est ensuite lancé dans la fabrication de cosmétiques, dont une formule à base d’un collagène marin pur. J’ai pu éprouver son efficacité en l’appliquant sur ma peau en prévention de séances de radiation que j’ai dû subir pour traiter un cancer : je n’ai presque pas eu de brûlures au bout des 60 séances ! »

Son conseil beauté : appliquer le produit, qui se présente sous la forme d’un gel, chaque soir, sans le travailler pour ne pas « casser » la molécule. On l’a testé : la peau parcheminée se défroisse, la texture se veloute, l’épiderme prend de l’éclat et du rebondi. Un seul bémol : il faut attendre vingt et un jours, soit un cycle complet de renouvellement cellulaire, pour constater les premiers résultats.

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En l’avalant sous forme de gélules.

On l’extrait de la peau de certains poissons, on le traite par action enzymatique (c’est assez technique), et le voilà plus facilement absorbable par le corps humain. Biodisponible, disent les médecins. Le collagène passe alors sans souci la barrière intestinale et arrive là où l’on a besoin de lui : sous la peau, mais aussi dans les cartilages, les tendons, les ligaments. Nous en avons testé trois. On a aussi remarqué que le Colladeen DermaPlus de Lamperts préparait bien la peau au soleil : le bronzage est uni, la peau nickel. Le Collagène et le Collagène & Élastine de Vit’All, issus de pêches durables, donnent de bons résultats : la peau est plus unie, plus rebondie. Enfin, Colladivine du laboratoire belge Natural Energy est un vrai basique à utiliser toute l’année. Il combine trois collagènes différents, s’absorbe très bien et a des effets repulpants jusqu’au niveau des lèvres et autour de la bouche.

En boostant sa fabrication avec des gélules et des hormones.

D’après le Dr. Thierry Hertoghe, spécialiste de la lutte contre le vieillissement, ces compléments alimentaires sont utiles dans la mesure où ils représentent les « briques » de la peau. Par contre, si l’organisme manque de vitamines, d’oligo-éléments et plus encore d’hormones, le résultat ne sera jamais à la hauteur. « Je prescris à mes patients une préparation qui combine cinq éléments : les vitamine C et D, le zinc, la glycine et la thréonine. Après dix jours, les gens sentent déjà tout leur corps s’assouplir. Mais les effets ne sont majeurs pour la peau que lorsque l’on fait intervenir les hormones. Hormones de croissance, IGF1 et œstrogènes, si le patient en manque, améliorent le tissu collagénique et restaurent l’épaisseur et la tonicité de la peau. » En grande partie la définition de la jeunesse…

AEt au cabinet d’esthétique ?

Les injections de collagène.

On n’en parle plus très souvent car elles ont été détrônées par l’acide hyaluronique, plus stable.

L’ulthérapie. 

Il s’agit d’un traitement par ultrasons qui stimule la production de collagène par le derme. Un applicateur est placé sur la peau et diffuse de la chaleur à la bonne profondeur dans et sous la peau, afin de produire un raffermissement sans endommager la surface. La peau réagit à cette énergie en stimulant la production de nouveau collagène. En 30 à 60 minutes selon l’importance et le nombre de zones à traiter (paupières, ovale du visage, cou, décolleté…), l’effet lifting est garanti et progressif. Les résultats définitifs s’obtiennent au bout de deux à trois mois.