Être addict à GTA 5 (et je n’ai pas honte de le dire)

Mis à jour le 19 février 2018 par Elsa Fralon
Être addict à GTA 5 (et je n’ai pas honte de le dire)

gta5

La semaine passée sortait le jeu vidéo le plus attendu de l'année : GTA 5.

Le pitch: des criminels qui braquent, flinguent à tout va, vont aux putes et roulent à toute berzingue dans un pseudo Los Angeles du futur. Ok, ça c'est le résumé de la nana frustrée, car son mec n'a pas décollé de ses manettes depuis 5 jours. Certains y voient une "satire vitriolée de la société américaine" (le critique jeu vidéo du Vif en l’occurrence). Pas faux.

Le trailer officiel

Oui, on dirait un film.

Ici, une petite présentation des trois protagonistes. Sympas les fillettes, hein?

Je vous signale en passant qu'une sortie de GTA, c'est comme une sortie d'iPhone, comme une sortie de grosse collab de designer chez H&M... Les gens dorment devant les magasins de jeux vidéos, les collectionneurs en achètent 15, les premiers à ressortir avec le Saint Graal entre les mains se font pincer et tirer les cheveux (voire plus...). Le jeu a généré 600 millions d'euros de recettes le premier jour de vente, explosant tous les records.

La fille de ma rédac' chef, elle, voit  GTA 5 comme le "meilleur moyen de contraception en 2013 ". Ma pote Marine me racontait justement que son mari s'est fait porter pâle depuis la sortie du jeu et qu'il ne s'est plus lavé pour ne pas perdre de temps depuis... trop longtemps de toute façon. GTA 5 un tue-l'amour? Pas faux.

Une jeune lectrice formule alors le conseil du siècle: "Comment survivre à la vague GTA 5 en tant que petite amie ? Jouez avec lui !"

J'ai tenté l'expérience et vous savez quoi? J'ai surkiffé. OH MY GOD que ça fait du bien de se défouler virtuellement (et que celles qui me disent qu'Angry Birds c'est suffisant aillent niquer leurs grands-mères, oups pardon c'est le syndrome GTA 5).

Vous n'imaginez pas ce qu'on emmagasine comme tensions, frustrations, violence refoulée en soi au boulot, à la caisse du Delhaize, à la sortie de l'école (si, vous savez très bien en fait) et comme c'est apaisant de relâcher tout ça.

Alors c'est vrai, il y a le sport, la boxe, la natation... Mais la grosse flemmarde que je suis préfère dégommer des passants, assise tranquille dans son canapé.

Bien sûr, il y a l'éternel débat sur les jeux vidéos ultra-violents qui inciteraient certains jeunes à péter les plombs. Les exemples sont nombreux et j'avoue que je tiendrai mon fils éloigné de ce jeu jusqu'à sa majorité (surtout quand je vois le genre de commentaires qu'on trouve sous les trailers YouTube)

gta

Mais pour moi, et des millions d'autres, faire le voyou virtuellement ne fait pas de moi un gangster IRL (in real life).

P.S: la bande-son du jeu est magistrale, rien que pour ça, ça vaut la peine de jouer ne serait ce que 5 minutes avec votre mec.

Post réalisé sur une idée de Julie Zabinsky.