Pourquoi les femmes ont-elles défilé en masse ce week-end? Quelles villes étaient concernées? Quels people ont participé? La récap, c’est ici que ça se passe!
La Women’s March, c’est quoi? Le lendemain de la victoire de Donald Trump, une ex-avocate originaire d’Hawaï propose aux femmes de se rassembler le 21 janvier. Le but? Protester contre les (nombreux) propos sexistes du nouveau président. L’event est lancé sur Facebook et très vite l’idée cartonne. La preuve, ce week-end les chiffres explosent: d’après les organisateurs, entre deux et trois millions de personnes ont défilé rien qu’aux States. Les manifestantes ont même élu le bonnet rose aux oreilles de chat comme accessoire phare de la marche. Et ce n’est pas par hasard, il fait référence à l’ignoble phrase du milliardaire «You can grab them by the pussy» (traduisez: vous pouvez les attraper par la chatte). Si les droits des femmes étaient évidemment à l’avant-plan, la marche était aussi un moyen de s’indigner contre la politique de Trump en général (un document résume les positions ici).
Overhead shot in Washington, D.C. shows massive crowds in every direction rallying for Women’s March on Washington https://t.co/tO5Wmqm5Vb pic.twitter.com/YFwLBkF5nU
— ABC News (@ABC) 21 janvier 2017
Une photo publiée par Pussyhat Project (@p_ssyhatproject) le
C’était où? La bonne nouvelle, c’est que le mouvement est rapidement devenu planétaire! Des centaines de marches se sont déroulées aux USA mais aussi dans de nombreuses grandes villes partout dans le monde. Les femmes ont protesté à Bruxelles, Paris, Londres, Rome, Berlin, Sidney, Nairobi ou encore New Delhi par exemple. Une Women’s March a même eu lieu en Antarctique!
A #WomensMarch in Antarctica, too https://t.co/6uYISDfh24 @RaeHodge pic.twitter.com/8WktRDBLTF
— David Beard (@dabeard) 21 janvier 2017
Qui était là? Des millions d’inconnu(e)s remontés contre Trump mais aussi beaucoup de people. Au rendez-vous: Emma Watson, Lena Dunham, Katy Perry, Alicia Keys, Scarlett Johansson, Jessica Chastain, Julianne Moore, Drew Barrymore, Jake Gyllenhaal ou encore Jessica Biel… Madonna était également de la partie et son speech n’a pas plu à tout le monde. La raison? L’utilisation répétitive du mot «fuck» (qui a dit que l’Amérique était puritaine?) et un passage où la star affirme qu’elle veut faire «exploser» la Maison Blanche. La chanteuse a finalement publié une photo sur Instagram pour apaiser les tensions. «Je ne suis pas une personne violente», a-t-elle expliqué. «Je me suis exprimée de façon métaphorique et je sais que la colère ne résout rien. La seule façon de changer les choses pour le mieux est de le faire avec amour».
https://youtu.be/c9sSdhhJAKU
https://youtu.be/-6ofCjjUz-Q