C’est un film belge, l’histoire des chassés croisés amoureux et charnels d’une génération coincée par trop de liberté.

Comme souvent lorsque sort un film fort, on adore ou on décroche. C’est épidermique, comme l’amour physique. Dans Even Lovers get the Blues (“Même les amants dépriment”), il est question de sexe à la vie à la mort, de désirs bisexuels qui affranchissent et qui blessent (ça dépend où l’on se place dans la narration). On découvre les pulsions de vies de personnages englués dans leurs zones d’ombres. Il n’y a qu’une façon de savoir où vous vous positionneriez : vous placer dans une salle obscure, pour commencer.