Ils se connaissance depuis l’enfance (de l’art). Alexandre Helson, « héritier Dandoy » et Derek Van Heurck, « fils Bellerose », voulaient démarrer une histoire commune : le premier chapitre commence dans une boîte.
Jeunes trentenaires, ils ont grandi dans deux maisons emblématiques de l’artisanat et de la création bruxelloise, fondées sur la qualité, les meilleures matières premières, et une évolution à taille humaine. Ensemble, pour les fêtes et pour créer un événement à tout casser, ils ont imaginé une boîte A4, décorée de pois dorés comme Dandoy, garnie de 3 types de biscuits servis en grandes plaques (speculoos classiques / amandes / vanille), et doté d’un pilon de bois pour les faire exploser avant de s’en délecter. Le papier kraft (d’emballage des vêtements) et le tablier denim chambré, c’est Bellerose, évidemment. Ils représentent des institutions du savoir-faire à Bruxelles qui partagent les mêmes valeurs d’authenticité revisitée, et ils ne se contenteront pas des miettes. Nous non-plus.
Leur boîte contient environ 1,5kg de biscuits, et tout se réutilise : le grand carton, le tablier et le pilon. Cette éthique éco-responsable correspond aux engagements des deux maisons redynamisées par la nouvelle génération, et portée par deux ambassadeurs aux idées généreuses.
Cette boîte minimaliste aux diverses applications rassemble leur souci de balayer le superflu, de chérir l’intemporalité, de cultiver un brin de second degré. Dans la grande boutique Bellerose de la Place Stéphanie, les murs sont en béton brut, le sol est tapissé de soie. Chez Dandoy en face, l’excellence des petits biscuits est présentée très simplement, comme des petites tuiles qui attendent de fondre avec du thé. Ainsi leur est venue l’idée de la plaque de spéculoos massive, à casser pour s’amuser, avant de les dévorer. C’est du brutalisme, c’est de l’art, c’est un exutoire ludique, c’est de la gourmandise pure.
La catharsis par l’explosion de biscuits, c’est thérapeutique et inoffensif. Venez, on va jouer.