Pas besoin de sondage : c’est le gars qui fait tourner toutes les têtes. On oublie le politiquement correct, et on se l’offre pour les fêtes.
35 ans. Tout en muscles et regard pénétrant. Un peu fêlé. Un peu sur le fil. Premier belge Césarisé « meilleur espoir » au début de cette année. Dernier Belge porté aux nues par les anges d’Hollywood.
C’est que, depuis 2012 et « Rundskop » (« Bullhead », à l’international), nominé pour l’Oscar du meilleur film étranger, Matthias Schoenaerts n’est plus seulement un acteur flamand.
Dix ans quasi jour pour jour après le « vrai » début de sa carrière (qu’il situe en 2003 avec « Meisje » de Dorothée Van Den Berghe), il est devenu un people bankable.Un statut effrayant pour quelqu’un qui déteste le terme « carrière » et tous ses dérivés. Mais aussi un statut de rêve pour un gars entier qui ne se sent jamais si vrai que dans les situations émotionnelles extrêmes.
Matthias, c’est tout et son contraire.