Complexée par votre poitrine? Plus pour longtemps… Une blogueuse british lance le mouvement #SaggyBoobsMatter pour envoyer valser nos insécurités. On est inspirées.
«Mon corps a mûri plus vite que mon esprit», raconte Chidera Eggerue. Plus connue sous le nom de Slumflower, cette blogueuse anglaise de 23 ans est l’initiatrice d’un mouvement important. Son hashtag #SaggyBoobsMatter (traduisez: les seins qui tombent comptent) fait office de doigt d’honneur aux injonctions de perfection. Au final, le message global est plutôt banal: aimez votre corps. Mais la façon dont il est délivré ici rafraîchit et la piqûre de rappel ne fait jamais (de) mal…
how to style saggy boobs: a tutorial
step 1 – wear the damn outfit.
step 2 – remember not to care. we are all dying. #SAGGYBOOBSMATTER pic.twitter.com/tnqM6ttl1O
— THE SLUMFLOWER (@theslumflower) 11 octobre 2017
Chidera explique qu’avant d’accepter sa poitrine, elle avait prévu d’effectuer une opération de chirurgie esthétique dès ses 18 ans. L’origine de ses complexes? Les seins qui s’affichent dans les magazines de mode: blancs, fermes, haut perchés. «A cause du manque de représentation des poitrines pendantes, on nous enseigne à toutes qu’il n’existe qu’une seule façon d’être jolie», analyse-t-elle. «Si j’avais vu des filles avec des poitrines comme la mienne glorifiées pour leur beauté, je n’aurais pas développé de complexes à l’adolescence. C’est exactement pour ça que la représentation est importante. Plus vous voyez une personne qui vous ressemble dans une position de succès, plus votre image est normalisée».
Du coup, elle pose sans soutien-gorge, en combinaison gold à paillettes comme pour affirmer que c’est à son tour de briller. Son hashtag #SaggyBoobsMatter n’est pas nouveau mais il est récemment devenu viral. Depuis, des filles l’utilisent fièrement sur Insta et Twitter… Et on se réjouit qu’une nouvelle initiative vienne renforcer le mouvement body positive!
Crédit photo: Seyi