Sorti le 14 février dans nos salles obscures, ce récit initiatique homosexuel nous a touchées en plein coeur. Sans surprise, le dernier film de Luca Guadagnino est donc en lice pour les Oscars 2018. Foncez vous abreuver de cette histoire d’amour extrême et passionnelle.
Le pitch
La douceur de l’Italie, la fringance de la jeunesse et la nonchalance d’un été au soleil… Des ingrédients au mélange détonant mis à la disposition d’une idylle entre deux mâles brûlants de désir. En 1983, Elio Perlman, 17 ans, fils d’un éminent professeur s’éprend d’Olivier, séduisant doctorant américain venu passer les vacances dans leur demeure familiale nichée dans la campagne italienne.
L’un est un intellectuel sophistiqué affublé de boucles romantiques, un jeunot déjà mûr pour son âge et seulement à l’aube des expériences amoureuses et physiques. L’autre est un corps olympien, un sourire ravageur et un adulte aussi envoûtant que désinvolte. Le temps d’un été, ils vont s’aimer furieusement. Le temps d’un été, seulement.
Encensé par la critique
“Un bijou de délicatesse et d’humanité”, “Beau et déchirant comme un premier amour”, “Sublime”… Toutes les critiques s’alignent et s’inclinent devant cette délicate adaptation du roman culte de la littérature gay d’André Aciman. Quatre fois nommé pour les Oscars 2018, il n’y a pas que le réalisateur Luca Guadagnino qui a séduit les spectateurs avec Call me by your name. L’acteur franco-américain Timothée Chalamet (l’éphèbe Elio) et le comédien d’outre-Atlantique Armie Hammer (le séduisant Olivier) ont également ébloui le public grâce à leur prestation intense et sincère. Nul doute que ces deux-là sont désormais appelés par leur nom.
Censuré en Turquie
Tout comme “La vie d’Adèle” à sa sortie, “Call me by your name” n’a pas échappé à la censure en Turquie. Le réalisateur Luca Guadagnino a vu son visa d’exploitation refusé par le ministère tunisien de la Culture. L’histoire homosexuelle et charnelle a tout simplement été interdite de diffusion sur les écrans. Pour le distributeur Lassaad Goubantini c’est purement et simplement une “atteinte aux libertés” inacceptable. Malheureusement, cette censure n’a rien d’étonnant dans un pays où les pratiques homosexuelles sont encore punissables de trois dans de prison ferme par le Code pénal.
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