De la théorie des podiums à la pratique du bureau, de la sortie de l’école puis du drink en terrasse, il y a un pas. Qu’on va éviter de faire de travers, pour ne pas se retrouver les quatre fers en l’air.
Le Layering
C’est quoi ?
C’est la traduction anglo-saxonne de la superposition de couches. Pourquoi nomme-t-on plus volontiers cette tendance en anglais ? Parce que ça va plus vite, et que ça sonne moins « accumulation approximative d’oripeaux qui font folle à caddy qui parle toute seule dans la rue », si on se plante d’un nœud de ceinture.
Quand on dérape :
On empile un manteau en léopard sur un veste à rayures sur une robe à pois, en se disant que la mode est au décalage, à l’affirmation de soi, à la décomplexion, à la couleur, au girls wanna have fun. Et on s’achève avec des bottes jaunes à talons carrés, parce qu’en escarpins, on a mal aux pieds. On voulait ressembler à Gigi Hadid dans une campagne Tommy Hilfiger, et on fait Gigi dans les Visiteurs.
Quand on gère :
On décline subtilement les atmosphères : comme chez Chanel, on mixe une veste à capuche avec une doudoune inspirée du tailleur en tweed. Comme chez Balenciaga, on exagère les volumes, on empile un manteau et et un coupe-vent color block sur une une jupe fendue, et on enfile des chaussures de filles, même si on crève pour de massives baskets. Quand y’en a trop, y’en a encore.