C’est dans les backstages de Tomorrowland que le DJ bruxellois Henri PFR nous a livré ses souvenirs de scène, entre deux sourires angéliques.
À seulement 22 ans, Henri PFR peut se vanter d’avoir déjà joué deux fois sur la mythique mainstage de Tomorrowland. Compositeur, DJ et producteur, il enchaine aujourd’hui les tournées du monde entier de Boom à Dubaï. C’est dans les backstages du plus célèbre des festivals électro que nous avons rencontré le DJ bruxellois pour une interview “festivals”.
C’était quoi ton premier festival ?
C’était Graspop, un festival de métal. Pour la petite histoire, à l’époque j’avais une grosse mèche, je portais un petit pull blanc avec écrit “Abercrombie” dessus. Et donc se retrouver à Graspop dans un pull blanc Abercrombie entourés de tous les métalleux qui ont des pulls Iron Maiden, avec des flammes et des têtes de mort, ça le fait bof bof quoi !
Quels sont tes indispensables en festival ?
De l’eau, il faut à fond, à fond, s’hydrater, c’est super important. Des bières, c’est aussi très important, surtout en tant que Belge ! Et puis les indispensables en festival c’est d’être bien préparé parce que souvent en festival il y a tellement de scènes, tellement d’artistes, que si on sait quel chemin prendre et quel chemin on va faire, c’est là qu’on profite le mieux.
T’as déjà été groupie dans les backstages ?
La première fois que j’étais en backstage d’un gros festival, j’y ai croisé Laidback Luke, qui est vraiment une légende dans le milieu électro et le milieu house music. Je l’ai croisé et je lui ai demandé un selfie et du coup j’ai ma photo mais je n’ai pas pu parler avec lui parce que je l’ai mal abordé, j’ai vraiment fait ma groupie !
T’as des caprices de diva ?
Je demande un paquet de chiques à la menthe, c’est mon caprice à moi !
C’était quoi ta première scène ?
Celle où j’ai vraiment joué pour la première fois en live c’était l’anniversaire du frère de mon meilleur ami. J’avais amené mes platines vinyles et c’était la cata ! J’avais joué de la dubstep à une soirée pas du toute faite pour de la dubstep, j’avais fait sauter le vinyle plein de fois ! Mais c’est bien parce que du coup ça aide à se construire et après, petit à petit, on se professionnalise et on sait quoi jouer et comment s’adapter au public.
As-tu des rituels avant de monter sur scène ?
Mon seul rituel avant de monter sur scène, c’est de ne pas manger. Parce que si je mange, ça ressort ! Désolée c’est pas très frais (rires)
Tu le trouves où le public le plus fou ?
Honnêtement, le public belge est vraiment très très très très fort. C’est un public qui accepte tout et qui n’est pas forcément compliqué. Tu ne dois pas jouer uniquement que des tubes pour qu’ils dansent, tu peux leur jouer des tracks un peu moins connus, ou des tracks un peu plus recherchés, plus underground, ils vont quand même bouger !
Il en est où ton niveau de stress là ?
Actuellement il est à 10 sur 10 (rires)
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