Parmi les titres de son premier album tant attendu, on en a retenu cinq autour desquels papoter, histoire de sentir l’échantillon et d’aborder ses sources d’inspiration…

Ce n’est pas du brol, non, ce n’est pas vrai. Dans l’album de la petite fille en cover qui sourit, il n’y a que des histoires d’aujourd’hui. Presque une cartographie. Celle d’une génération biberonnée aux follows-unfollows et au miroir des réseaux. Un peu hip-hop, un peu pop. La photo d’une génération qui partage ce qu’elle vit avant de l’avoir compris. Un instantané plein de finesse, de vrai, de frais. Comme un journal intime, mais la fixette sur le nombril en moins et le partage du moment en plus. Car Angèle, c’est une vraie musicienne qui compose, écrit, met d’elle. Tellement d’elle.

« Cet album, il est encore très personnel. Quand il sera sorti, je devrai accepter que les gens connaissent les chansons. J’ai envie qu’elles n’appartiennent qu’à moi seule pour toujours et en même temps, je suis impatiente de les partager avec tout le monde. C’est un vrai paradoxe… »

Après le carton du single « La loi de Murphy », elle avait le choix : y aller tout doux ou foncer dans le tas. Elle a fait tout ça : « C’est vrai que je ressentais une forme de pression pour sortir quelque chose. J’aurais pu faire un EP (4 titres, NDLR), mais j’avais envie d’écrire plein de chansons. C’est une chance totalement inattendue de rencontrer un public qui s’intéresse à ce que je fais. Je ne voulais pas passer à côté de ça… »