Alerte foodies : Le Botaniste, cousin vegan du “Pain Quotidien”, a récemment ouvert son deuxième restaurant à Bruxelles. À la fois cantine végétarienne et bar à vins naturels, c’est la nouvelle adresse healthy à (re)découvrir sans plus attendre.

Passés la porte du Botaniste, nous sommes immédiatement plongés dans l’ambiance atypique d’une pharmacie du 19èmesiècle, avec sa décoration en verrière, son grand comptoir ouvert, son mobilier en bois et ses fioles en tout genre.

Chaleureusement accueillis par des « pharmaciens » portant des grands tabliers blancs, nous n’avons plus qu’une seule envie, notre délicieuse prescription totalement veggie.

Habillé(e) d'une blouse médicale, le personnel nous accueille tout sourire.

Vêtue d’une blouse médicale, la “pharmacienne” nous accueille tout sourire.

Le concept

C’est en 2015 que le visionnaire Alain Coumont, créateur du “Pain Quotidien“, a lancé son nouveau projet 100% plant-based : Le Botaniste. Après la conquête de Gand, capitale végétarienne d’Europe, et du quartier européen, c’est sur Ixelles qu’il a jeté son dévolu.

Aujourd’hui, Le Botaniste compte six établissements dispersés entre la Belgique et New York et ne cesse de grandir dans le monde de la healthy food. Et pour cause ? L’intérêt croissant vers une alimentation plus saine, naturelle et éco responsable. À New York, le taux de fréquentation du restaurant a même augmenté de 15%, suite à la sortie du film « The Game Changers » sur Netlix. Ce documentaire, prônant une alimentation végétale, est présenté par des acteurs mondialement connus tels que Jackie Chan, Arnold Schwarzenegger ou James Cameron. De quoi influencer positivement les esprits vers une alimentation plus saine!

Pourtant, les personnes se tournant vers un régime végétal ou du moins, flexitarien, n’ont pas toujours énormément d’options qui soient à la fois délicieuses et respectueuses de leur alimentation. Vous l’aurez compris, trouver un restaurant où manger vegan à Bruxelles ou ailleurs, n’est pas toujours chose facile.

Tel est l’objectif que s’est fixé Le Botaniste : proposer des recettes délicieuses, saines pour le corps, l’esprit et l’environnement. En effet, en plus de proposer des choix bio et végétaliens, Le Botaniste est aussi soucieux de l’environnement en luttant contre la surconsommation de viande et en produisant moins de déchets, qui sont majoritairement compostables.

Le Botaniste à Bruxelles

Décor rappelant une pharmacie anglaise du 19ème siècle.

Le menu

« Let Food be the Medecine », c’est la devise de la maison ! En proposant des assiettes colorées, faites avec zéro produits d’origine animale et en produisant presque zéro déchets, Le Botaniste confirme qu’il est possible de joindre l’utile à l’agréable.

Au menu, le restaurant propose des plats attrayants et copieux servis dans des grands bols, des vins natures, des jus détox et des desserts alléchants, le tout à des prix plus qu’acceptables.

De plus, ici, rien n’est frit ou grillé. Les plats sont réalisés le matin même en cuisine, cuits à basse température, à partir des légumes frais et de saison. Quant à la cuisine, elle est inspirée du monde entier avec des recettes revisitées des plats les plus connus, le tout 100% végé.

Le Botaniste à Bruxelles

Sélection de cookies vegan.

Nos prescriptions coup-de-cœur

Probablement le “Spicy Chili sin carne” avec du riz complet, quinoa et de la sour cream vegan, le “Tibetan Mama” et sa sauce au curry coco et le “Tajine marocain aux légumes” – un voyage aux 4 coins du monde sans bouger de Bruxelles. Sans oublier qu’il est possible de faire de “l’automédication” en commandant son propre bol personnalisable avec céréales et protéines végétales. Et pour finir le repas en beauté, on a particulièrement adoré le brownie chocolat-sésame sans gluten ni lactose et l’incroyable cookie beurre de cacahuète et quinoa.

Des mélanges surprenants et savoureux, qui séduiront même les plus grands carnivores.

https://www.instagram.com/p/B4QDhegBMDf/

Rue du Bailli 10, 1000 Bruxelles.
Prix : 11-12 € par bol.
Du lundi au dimanche, de 11h à 22h.
lebotaniste.be

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PAR MARIYA KYULYAN