S’habiller pour une fashion week n’est pas une mince affaire tant le dilemme est grand: faut-il tenter de rivaliser avec les people tirés à quatre épingles ? Sans parler des gens qui viennent uniquement pour être photographiés dans leurs habits loufoques ni des Milanaises naturellement sexy et élégantes. Le choix est cornélien.
Surtout qu’une journaliste en véritable marathonienne, va plutôt chercher le confort pour tenir toute une journée à courir les défilés, présentations et autres showrooms. Il faut sauter dans le bus de la “fédé”, attraper son “seat” au défilé, foncer vers la station de métro la plus proche et marcher de longues minutes à travers les embouteillages dans les rues qui accueillent les shows. Comment font celles qui restent nichées sur leurs stilettos toute la journée ? Les blogueuses font rarement tous les défilés, donc l’explication est simple. Quant aux fashion editors star comme Anna Dello Russo, elles ont tout simplement… un chauffeur privé et se change dans leur voiture !
Pour celles qui choisissent les talons
Elles sont majoritaires. Milan est la ville de l’escarpin et du talon haut. On peut les voir enfiler une paire de ballerines par la fenêtre de leur taxi ou simplement supporter la douleur, pendant des heures, en véritables guerrières !
Pour celles qui choisissent de rester à plat
Elles ont choisi le confort sans sacrifier le style ! Avec une robe longue, une jupe courte, ou un pantalon droit, on ne refuse rien aux talons plats.
Pour celles qui viennent uniquement pour le streetstyle
On les repère à leurs looks très extravagants et très colorés, parfois un peu WTF, mais toujours créatifs. Souvent, elles restent des heures dans la rue où se déroule le show: elles posent, elles attendent les photographes. Parfois, elles n’ont même pas d’entrée pour les défilés, mais ça marche ! Elles se retrouvent dans les magazines et gagnent leur statut d’influenceuses. Parmi celles-ci, les soeurs Suzuki qui font partie des jumelles célèbres de la fashion week.