Avec un premier défilé Haute Couture présenté le 28 janvier dans un format virtuel – Covid-19 oblige – la maison new-yorkaise Area a donné le ton, entre inclusivité et extravagance assumée.
Dans une vidéo rythmée, 14 silhouettes plus éblouissantes les unes que les autres s’enchaînent. Mais seulement 2 mannequins défilent, Precious Lee, top grande taille, et Yasmin Wijnaldum, d’origine surinamaise. Chaque look propose une abondance de cristaux, signature de la Maison, aussi bien sur les vêtements que sur les bijoux, omniprésents, même sur les visages. Le mot d’ordre de cette première collection Couture, ce sont bel et bien les formes. Effets cut-out, reliefs, et textures inédites… Area propose un vrai exercice de style – et de Couture – avec une multitude de coupes techniquement ambitieuses qui s’adaptent à toutes les femmes.
Area célèbre toutes les femmes et tous les corps
Smoking revisité, crinoline remise au goût du jour, robes “boudins” qui épousent le corps, franges et filets de pêche à gogo… Les créations bling et glamour d’Area témoignent des influences underground et pop de ses 2 designers, Piotrek Panszczyk et Beckett Fogg. Enfin, c’est avec une robe trompe-l’oeil en satin, qui semble impassible, mais qui est pourtant fendue sur le côté que la présentation se termine. Les inspirations sont assumées, allant d’Emanuel Ungaro à Yves Saint Laurent en passant par Cristobal Balenciaga. Area signe une collection Haute Couture à la croisée des styles, entre look grunge et glamour ostentatoire. Soit un vestiaire ancré dans la réalité d’aujourd’hui, qui célèbre toutes les femmes et tous les corps.
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