Biosolis est une marque belge de produits solaires qui propose une gamme 100% bio et vegan. Cédric Mourlon, co-fondateur, nous parle des origines et des enjeux du label.
Biosolis est né en 2010 grâce au pari lancé par Cédric Mourlon et Antoine d’Ydewalle, fondateurs de la marque, de proposer des crèmes solaires bio et respectueuses de l’environnement. La particularité de ces produits solaires ? L’utilisation de filtres minéraux naturels, bénéfiques autant pour la peau que pour la planète.
C’est en 2006 que Cédric Mourlon a un déclic. Amoureux de la mer depuis tout petit et grand voyageur, il se rend rapidement compte de l’impact du réchauffement climatique sur les coraux. La même année, il découvre une étude faisant état des filtres chimiques qui polluent gravement les océans. Ces deux éléments confirment sa prise de conscience et son envie d’agir. L’idée germe alors dans sa tête ; celle de créer des produits solaires respectueux de l’environnement et non polluants. Ayant entendu parler de filtres minéraux capables de protéger la peau tout en préservant les océans, Cédric Mourlon contacte son associé pour se lancer dans l’aventure.
Le nom de la marque, Biosolis, est choisi en hommage à la deuxième fille d’Antoine d’Ydewalle, prénommée Iris. Les deux associés choisissent alors de combiner l’essence de leur concept, le bio, avec la première syllabe du mot soleil afin de rappeler les produits solaires, et enfin la dernière syllabe du prénom d’Iris, ce qui donne Biosolis.
Des filtres minéraux
Biosolis a développé sa gamme en répondant principalement à des attentes environnementales. Cela passe par l’utilisation de filtres minéraux naturels sans nanoparticules. Pourquoi utiliser ces filtres particuliers dans la confection des produits ? ” Les filtres minéraux sont meilleurs pour notre santé et pour notre planète. Dans les crèmes solaires traditionnelles, on utilise des filtres chimiques qui pénètrent dans la peau et qui contiennent souvent des perturbateurs endocriniens, très mauvais pour notre organisme. Au contraire, les filtres minéraux vont rester en surface de l’épiderme et réfléchir les rayons UV comme des miroirs, ce qui fait que rien ne pénètre dans la peau.”, nous éclaire Cédric Mourlon.
Les filtres chimiques sont également nocifs pour les océans. Les produits solaires ayant recours à ces filtres détruisent chaque année un peu plus les massifs coralliens, l’un des écosystèmes majeurs de notre planète. Une catastrophe écologique qui a poussé certains pays comme le Costa Rica, l’Australie ou le Guatemala à interdire l’utilisation de ces produits à base de filtres chimiques sur leurs plages.
Une marque engagée
Biosolis est également une marque engagée pour la planète. L’entreprise est membre de l’organisation 1% for the Planet. Les entreprises partenaires donnent 1% de leur chiffre d’affaires à des associations de préservation de l’environnement. La marque belge soutient également Reef Check, une association pratiquant l’écolage à travers le monde pour identifier les problèmes survenant sur les coraux. Cédric Mourlon nous explique ce choix : “C’est important de soutenir les entreprises qui replantent les coraux. Nous, nous avons pris le pli de nous intéresser au diagnostic, car à partir du diagnostic, on peut plus facilement prévenir les autorités locales et mettre en place des politiques pour éviter que la situation des océans ne s’aggrave.”
Concernant les défis futurs de Biosolis, Cédric Mourlon affirme que la marque souhaite poursuivre sur sa lancée avant-gardiste en travaillant sur la recherche, en proposant des produits nécessitant le moins de sacrifices environnementaux possible et en se penchant sur la réalisation de packagings plus green, en adéquation avec leurs valeurs écologiques.
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