Que ce soit dans les combats féministes, dans l’art, dans la mode ou dans l’entrepreneuriat, plusieurs femmes belges font bouger les lignes depuis maintenant quelques années. Voici la liste absolument non-exhaustive des 7 personnalités que l’on a très envie de suivre durant cette nouvelle année 2023 !
1. Maïté Meeus
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On apprenait récemment que le El Café, le très controversé bar du Cimetière d’Ixelles à Bruxelles, fermait définitivement ses portes après plusieurs accusations d’abus sexuels. Et Maïté Meeus n’y est sans doute pas pour rien, même si elle n’avouera jamais de son propre chef le rôle qu’a joué sa page Instagram. En 2021, cette Bruxelloise de 23 ans décide de lancer @balance_ton_bar suite aux multiples récits d’abus dans des bars et boîtes de nuit bruxellois qui se répandent sur les réseaux. Sa façon à elle de dire : “Soumissions chimiques, violences sexuelles, agressions… Voici ce qu’il se passe dans le monde de la nuit en Belgique”. Aujourd’hui, sa page est suivie par près de 32 k abonné.e.s. Elle a non seulement libéré la parole sur un sujet trop longtemps resté tabou, mais elle continue aujourd’hui de collaborer avec les politiques pour que des mesures concrètes soient mises en place afin de lutter contre les violences sexuelles. C’est LA badass girl à suivre cette année.
Si ce n’est pas déjà fait, on s’abonne à @balance_ton_bar.
2. Laura Lequeu
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Comme une femme sur dix, Laura Lequeu souffre d’endométriose. Le terme est omniprésent à la télé, dans les médias et sur les réseaux sociaux aujourd’hui – et c’est sans doute un peu grâce à elle – mais personne n’en parlait il y a quelques années à peine. En cause ? Une méconnaissance générale de la maladie, un peu. Mais un tabou et d’énormes stéréotypes liés aux règles surtout. « Il fallait absolument que les choses changent », raconte Laura. « J’ai posté une vidéo sur YouTube dans ma chambre avec un vieil iPhone 7… Et ça a cartonné. J’ai reçu des centaines de messages sur Instagram de filles qui souffraient de la même chose que moi. » C’est à ce moment-là qu’elle décide de créer l’association Toi Mon Endo. Depuis, elle collabore avec les médias et les politiques et organise des présentations pour sensibiliser dans les écoles afin d’alerter l’opinion publique sur ce mal méconnu qui touche les femmes.
On suit son combat sur @toimonendo ou sur son site officiel toimonendo.com
3. Virginie Morobé
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Petite fille, Virginie Morobé a endossé l’uniforme gris et terne de son école sans y réfléchir à deux fois. C’est surtout la banalité des chaussures qui lui faisait de la peine. Pendant des années, ses virées dans les magasins de chaussures se sont terminées en larmes, car chaque fleur, chaque imprimé ou chaque applique immaculée sur une chaussure interdite la faisait se pâmer. Des années plus tard, elle a trouvé la rédemption ultime en lançant sa propre marque de chaussures haut de gamme. Aujourd’hui, sa marque MOROBÉ cartonne à Anvers. Elle demeure l’expression exubérante de la passion de Virginie pour les chaussures, l’artisanat et le design exquis. “Lorsque je crée, je reste très consciente de mon moi intérieur. Mon instinct est mon étoile polaire. Je sais que c’est ma destinée; c’est à la fois mon but et mon jeu”, exprime-t-elle pour décrire sa passion. Depuis, MOROBÉ est la marque de souliers belge la plus cool du moment. Preuve de son succès, elle vient d’ouvrir sa deuxième boutique à Anvers !
On la suit sur son Instagram perso @virginiemorobe ou sur @morobe__ et on shoppe sa marque sur morobe.com.
4. Sana Afouaiz
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Elle a fondé Womenpreneur, une initiative qui aide les femmes marginalisées de Belgique, du Moyen Orient et d’Afrique du Nord à devenir entrepreneuses. En 2018, elle est nommée parmi les dix femmes les plus inspirantes par la Banque mondiale. Sana Afouaiz est également l’autrice d” “Invisible women of the Middle East: True stories” dans lequel elle contre les stéréotypes liés au monde arabe. Elle est aussi conseillère pour ONU Femmes et a donné des conférences dans plus d’une cinquantaine de pays. En 2023, elle continue à oeuvrer pour une société plus juste, plus équitable et plus inclusive.
On suit l’insta @womenpreneur.initiative pour se tenir au courant des femmes inspirantes et des nouvelles initiatives mises en place.
5. Juliet Bonhomme
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Cette influenceuse qui nous faisait rêver avec ses tenues chinées issues des fripes, est désormais devenue la reine de l’upcycling. Pendant le confinement, elle demande à sa mère de l’aider à utiliser sa machine à coudre. C’est là que la magie opère, la jeune Belge se retrouve à créer des tops dans des taies d’oreiller, des chemises dans de nappes et des chouchous à partir de morceaux de chiffons a priori plus bons à rien. Aujourd’hui, elle collabore avec des ASBL comme les Petits Riens ou Osez Concept pour des collabs ou de la consultance. Bref, c’est l’influenceuse à suivre en 2023.
Pour s’inspirer de ses magnifiques créations, rendez-vous sur @julietbonhomme ou @theupcyclinglab_.
6. Joëlle Dubois
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Parce que l’artiste gantoise apparaît plus que jamais dans l’ère du temps avec ses illustrations colorées et graveleuses sur un sujet qui nous touche tous : l’hyperconnectivité et les frontières de plus en plus floues autour de la notion de vie privée. L’artiste se retrouve aujourd’hui exposée d’Anvers à Cologne et, on espère, à Bruxelles en 2023 ?
Pour découvrir ses tableaux, go follow @joelleduboiss
7. Myriam Ullens
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Philanthrope dans l’âme, Myriam Ullens a initié en 1993 un ambitieux programme éducatif au Népal, Happy House Kathmandu, à la fois orphelinat et centre de soins intensifs pour nourrissons malnutris. En 2006, elle a fondé avec son époux à Kathmandu un centre d’éducation primaire et secondaire qui s’est imposé comme la structure scolaire d’élite au Népal. En 2005, après un combat contre le cancer, elle a développé une fondation active dans la recherche contre le cancer dans 8 hôpitaux (Belgique, France, Suisse). Une femme au grand cœur…
Entrepreneuse dans l’âme, Myriam Ullens est aussi et surtout la fondatrice de Maison Ullens, la marque de luxe belge pour les voyageuses cosmopolites. Fondée en 2012, la marque a ouvert au fil des ans plusieurs boutiques de Paris (Rue de Marignan) à Aspen jusqu’à New-York (Madison Avenue). Une clientèle de niche qui n’empêche pas Maison Ullens d’opter pour une certaine discrétion, pour les femmes qui préfèrent garder leurs secrets de mode exclusifs et luxueux pour elles-mêmes et leur cercle intime.
On la suit sur @maison_ullens et on shoppe sa marque sur maisonullens.com
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