Slow food, slow tourisme, slow design… Lentement, la vague “slow” a fini par toucher la mode. Consommer mieux, en restant stylé: possible ou pas ?
Il y a un an, les ateliers de sous-traitance du Rana Plaza au Bangladesh s’effondraient et faisaient plus de 1100 victimes. Ce jeudi 24 avril, plusieurs organisations lancent une campagne de sensibilisation internationale aux conditions de travail des sous-traitants de l’industrie de la mode: The Fashion Revolution Day. Un an après ce drame, les fausses idées sur la slow fashion restent encore bien ancrées. Et pourtant…
1. La modeuse se fout-elle de l’éthique ?
Pas nécessairement. Nous sommes mal placées pour les discours moralisateurs. Mais aujourd’hui, nous nous posons aussi des questions sur notre propre consommation de vêtements. Difficile de résister à ce petit haut fleuri, ces sandales à franges ou cette jolie robe fendue. Mais aussi difficile de rester sourd aux dérives de la mode. Il y a comme un hic entre la passion du vêtement et le bon sens. Mais qui a dit qu’une fashionista ne pouvait pas garder des valeurs éthiques ? Prenons par exemple…