Dans votre jardin, il y a peut-être votre précieux transat, mais aussi votre table préférée pour prendre l’apéro au soleil. Mais il y a surtout tout une biodiversité composée d’une multitude d’animaux et de plantes. Comment s’assurer de jardiner le plus respectueusement possible pour respecter l’équilibre écologique de votre extérieur ? On vous dit tout.

1. Eviter de tondre sa pelouse trop tôt

Difficile de passer à côté de la campagne “En mai, tonte à l’arrêt”. Ce concept venu tout droit de Grande-Bretagne préconise de ne pas tondre sa pelouse durant ce mois pour protéger la biodiversité. Ce geste aurait tout un tas de bénéfices concrets : donner du nectar aux abeilles, accueillir les animaux utiles comme les hérissons et les oiseaux, attirer les papillons qui n’aiment généralement pas les jardins trop bien entretenus, découvrir de nouvelles plantes sauvages et se sentir plus libre tout simplement !

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2. Opter pour des plantes indigènes

Les plantes indigènes sont les plantes sauvages qui poussent naturellement en Belgique. Elles ne sont pas importées depuis d’autres pays. Planter des espèces locales permet de s’assurer d’avoir des plantes adaptées au climat d’ici, aux saisons et aux animaux qui vivent en équilibre avec la nature. Point positif pour vous, elles seront aussi généralement plus résistantes que les autres et nécessiteront donc moins d’intervention, moins d’arrosage et moins d’engrais. La liste des plantes indigènes est disponible en ligne sur le site de Natagora.

3. Créer des refuges naturels

Vous avez ce qu’on appelle du “brol” dans votre jardin (tas de feuilles, bois morts,…) ? Ne le ranger surtout pas ! Ces petits désordres naturels peuvent constituer un précieux refuge pour les insectes et les oiseaux. Parmi les différents habitats que vous pouvez laisser dans votre jardin, on peut citer les tas de feuilles, bois ou pierres, les talus de sable ou de terre, les touffes d’herbes, les nichoirs, les plantes grimpantes, les tuiles retournées…

4. Éviter les engrais et pesticides chimiques

Pour lutter contre les “indésirables” (limaces, pucerons, mauvaises herbes…), vous avez pris l’habitude d’opter pour toute une série de produits toxiques, y compris lorsqu’il s’agit de faire pousser vos plantes ? Tous ces produits constituent malheureusement une menace pour votre santé et l’environnement. La première solution est d’accueillir la biodiversité dans son jardin, la seconde d’opter pour des pesticides écologiques. Vous pouvez aussi utiliser de l’engrais naturel et suivre quelques conseils de permaculture pour enrichir vos plantes ou votre potager.

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5. Éviter la pollution sonore et lumineuse

Ce dernier point est sans doute celui auquel on pense le moins. Pourtant, laisser nos allées et façades de jardin éclairées inutilement en soirée ou pendant la nuit peut avoir un impact sur toute une classe d’animaux : poissons, mammifères, oiseaux, insectes… La lumière artificielle les désoriente, perturbe leur cycle naturel et les rend visibles aux prédateurs.

Le bruit est également un perturbateur important. Il a plusieurs conséquences sur la faune :  il affaiblit le système immunitaire, brouille la communication, oblige les oiseaux à moduler leurs chants, perturbe la pollinisation… Pour essayer de faire quelque chose à votre échelle, vous pouvez par exemple installer une structure qui stoppe le bruit aux abords de votre jardin (haie, palissade,…) surtout si vous vivez dans une zone bruyante. Même si on adore les apéros au jardin, on évite la musique qui hurle, particulièrement au printemps, en pleine période de reproduction.

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