Outre sa beauté, son style, son humour et ses talents d’actrice, Eva Longoria est une réelle inspiration pour les femmes. Découvrez 8 choses que vous ignoriez sur la star et qui vont vous faire l’aimer encore plus.
Elle a conquis le coeur du public francophone en 2005 en incarnant le rôle de Gabrielle Solis dans la série culte Desperate Housewives. Depuis lors, Eva Longoria est devenue l’une de nos icônes mode et beauté préférées dont on hésite jamais à s’inspirer pour un total look glam et sexy.
Cela dit, limiter la liste des raisons pour lesquelles l’actrice continue de nous faire rêver au domaine artistique et esthétique ne serait pas rendre justice au rôle qu’elle endosse quotidiennement au sein de la société. Entre autres, un rôle de femme leader, d’héroïne des temps modernes que la célébrité n’a jamais empêchée d’oeuvrer en faveur de la collectivité et des causes qu’elle défend.
A l’approche de la cinquantaine, le chemin qu’Eva Longoria a parcouru est une réelle source d’inspiration, parsemé de leçons de vie dont nous pourrions toutes apprendre. Voici 8 faits inspirants que vous ignoriez peut-être sur la star américaine.
1. Elle a été victime de moqueries sur son physique
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Née le 15 mars 1975 à Corpus Christi, au Texas, Eva Jacqueline Longoria est la cadette de ses 3 soeurs. En raison de son teint de peau plus hâlé que celui de ses ainées, elle a longtemps été moquée par sa famille qui la surnommait de “prieta fea”, le terme espagnol pour dire “mouton noir”. Elle s’est confiée au cours de plusieurs interviews sur le fait qu’à l’époque, les standards de beauté voulaient que les mexicaines à la peau claire soient considérées comme plus jolies que les mexicaines à la peau foncée. Elle témoigne que lorsqu’elles étaient petites, les gens approchaient sa mère pour complimenter ses soeurs. Quant à Eva, ils lui demandaient qui elle était. Bien que cette expérience lui ait permis de forger sa personnalité, surmonter les moqueries a – sans surprise – été une épreuve.
Lors de sa dernière année d’université, malgré les doutes de sa mère quant aux chances qu’avait sa fille d’être sélectionnée pour monter sur le podium, Eva intègre un concours de beauté dans le but de décrocher une bourse scolaire. Sans trop se faire d’illusions elle-même, Eva ne vise que la quatrième place—qui lui aurait permis de payer pour sa documentation scolaire—mais c’est finalement en tête du palmarès qu’elle se retrouve. Une victoire qui l’a ensuite menée à remporter le concours Miss Corpus Christi en 1998. Quelques années plus tard, le magazine masculin Maxim la désigne comme la femme la plus sexy du monde pendant 2 années consécutives. Une belle revanche.
2. Elle a obtenu son diplôme de master à 38 ans
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La mère d’Eva a élevé ses 4 filles pour qu’elles deviennent des femmes éduquées et indépendantes. Educatrice spécialisée, elle a consacré sa carrière à enseigner aux enfants porteurs d’handicap—notamment afin d’être en mesure de subvenir aux besoins de sa première fille, Liza, qui est atteinte d’une déficience mentale—pendant que son père, Enrique, travaillait au ranch. Si l’amour était bien présent au sein du foyer, l’argent leur manquait à l’époque. Inconcevable pour les filles, donc, de se lancer dans la vie active sans diplôme. Suivant les traces de ses ainées, Eva a poursuivi des études universitaires et a décroché un diplôme en kinésithérapie de la Texas A&M University, à Kingsville. En effet, avant que le monde du cinéma ne s’ouvre à elle, Eva Longoria, forte de ses ambitions, espérait devenir la kinésithérapeute de l’équipe de football américain Dallas Cowboys.
A 35 ans, alors qu’elle est en plein tournage de la série Desperate Housewives, Eva Longoria décide de reprendre des études en cours du soir. Elle est la dernière de sa famille à franchir cette étape. Lors d’un discours qu’elle a donné en 2015 à l’Université de Harvard après avoir reçu l’award d'”Artist Of The Year”, Eva raconte que sa mère n’était pas impressionnée par son succès d’actrice. “Quand je filmais Desperate Housewives, c’était l’émission numéro 1 au monde et mon nom était classé très haut sur la liste Forbes. Quand j’ai montré la liste à ma mère, elle m’a répondu: C’est bien. Quand est-ce que tu entames ton master?“.
Après 3 ans d’études (et en présentiel, s’il vous plait!) à la California State University, à Northridge, Eva Longoria obtient son diplôme de master en “Arts in Chicano & Chicana Studies”, des étudies focalisées sur la population d’origine mexicaine aux États-Unis, dans un cadre multidisciplinaire et interdisciplinaire (son mémoire est disponible ici). Elle se réjouit dans un tweet posté le jour de sa remise de diplôme: “On est jamais trop âgée ou trop occupée pour poursuivre des études”
3. Elle estime que sa débrouillardise est l’une des clés de son succès
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Grandir dans une famille modeste force parfois à travailler dur pour parvenir à atteindre nos ambitions et apprend à ne jamais tomber à court de ressources. C’est le cas de la star américaine qui a passé son temps libre d’adolescente à travailler. Afin de financer sa “Quinceañera“, la traditionnelle fête des 15 ans dans la culture hispanique, elle trouve un job de serveuse qu’elle occupe pendant 6 ans dans la chaîne de fast-food Wendy’s. Quand elle emménage à Los Angeles, alors qu’elle se rend de castings en castings organisés aux 4 coins de la ville, elle occupe un poste de chasseuse de têtes dans une agence de recrutement. Un dévouement qu’Eva Longoria pense avoir probablement hérité de sa mère.
Selon elle, le “hustle” (comprenez: savoir se battre pour survivre ou obtenir ce que l’on veut) est une qualité qui manque aux jeunes générations. Elle aborde le sujet dans un épisode du Next Level Soul Podcast:
“Je me suis fait beaucoup d’argent. Je n’ai jamais été une actrice en difficulté. (…) Grâce à ça, j’ai pu avoir un appartement et une voiture. J’ai remboursé mes dettes d’étudiante, ma carte de crédit. J’ai pu me créer un book, j’ai suivi des cours de théâtre… J’ai vraiment réinvesti tout l’argent que j’ai gagné en moi-même. Et c’est à travers l’un de ces ateliers ou séminaires qu’un directeur de casting m’a dit que je devrais auditionner pour Les Feux de l’Amour. C’était mon premier gros succès, mais ça payait tellement mal que j’ai gardé mon boulot de chasseuse de têtes. Pendant 2 ans, j’ai combiné deux emplois et je cherchais des profils à engager pendant que je me préparais dans ma loge. (…) Je pense que c’est ça qui manque beaucoup à la jeune génération, ils ne sont tout simplement pas si débrouillards alors qu’ils ont les meilleurs outils du monde à portée de main. Si j’avais eu les outils qu’ils ont aujourd’hui, je serais allée encore plus loin.”
Au cas où vous manqueriez encore de motivation pour poursuivre vos rêves, grâce à Desperate Housewives, Eva Longoria est montée en tête du classement Forbes des 10 actrices de télévision les mieux payées, avec 13 millions de dollars.
4. C’est une serial entrepreneure
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Si Gabrielle Solis était plutôt du genre croqueuse de diamants qui se repose sur les talents d’homme d’affaires de son mari, il n’en est rien pour Eva Longoria. C’est une réelle serial entrepreneure à l’affût des meilleures affaires à conclure. Et par “meilleures”, Eva Longoria entend les affaires qui résonnent le plus avec ses valeurs et son éthique professionnelle. CEO de sa propre société de production UnbeliEVAble Entertainment, Egérie L’Oréal Paris, anciennement propriétaire du restaurant Beso sur Hollywood Boulevard et d’un night club à Las Vegas, auteure d’un livre de cuisine, créatrice d’une ligne d’objets de décoration d’intérieur en collab avec JC Penney et plus tard, d’une ligne de vêtements… Vous l’aurez compris, Eva Longoria a le sens du business; un talent pour lequel elle a été récompensée par le “Distinguished Business Leadership Award” à l’occasion du 35ème anniversaire de la Chambre de commerce latine.
Les derniers projets en date de la star: Connections With Eva, un podcast qui nous ramène au fondement même de l’être humain et du désir de se lier avec les autres. Casa Del Sol, “une tequila de luxe inspirée par la magie de la golden hour et la légende de la déesse aztèque de l’agave, Mayahuel”. Et Risa, sa nouvelle marque d’ustensiles de cuisine.
5. Elle éduque son fils à devenir féministe
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Quand elle a appris qu’elle était enceinte, Eva Longoria avait dans l’espoir d’élever une future féministe. Espoir qui s’est sans doute pas mal dissipé lorsqu’elle a appris qu’elle donnerait naissance à Santi, son petit garçon. Dans l’un des épisodes de son podcast, Connections with Eva Longoria, elle confie que c’est une personne de son entourage qui lui a fait voir la situation sous un autre angle. “Une de mes amies m’a dit à quel point nous avions besoin de plus d’hommes féministes dans ce monde et que mon travail est encore plus important en élevant un fils parce qu’il s’agit de m’assurer qu’il grandisse en réalisant à quel point les femmes devraient être valorisées.”
Sa méthode ? Elle fait participer son fils à ses activités afin que Santi puisse s’imprégner du travail que produit sa mère et des causes qui lui sont chères. Quand elle témoigne de son rôle de mère, Eva Longoria décrit Santi comme étant un pilier sur ses plateaux de tournage. Pour elle, entourer Santi de femmes actives fortes et indépendantes contribue à élargir sa conscience sociale.
6. Elle a été élue philanthrope de l’année
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Eva Longoria a grandi aux côtés d’une soeur ainée souffrant d’une déficience mentale. C’est un fait qu’elle ne cesse de répéter : Eva n’est pas née dans n’importe quel monde ; elle est née dans celui de Liza. Et c’est la vie auprès de Liza qui lui a enseigné la charité ainsi que la compassion. Très jeune, sa mère, Ella Longoria, lui a appris à elle et ses soeurs à offrir gratuitement de leur temps au service des autres—à sa communauté, sa famille—dans le seul but d’aider.
Des valeurs profondément ancrées en Eva Longoria qui continue d’aider les autres, notamment au travers de sa fondation The Eva Longoria Foundation fondée en 2010, dont la mission principale est de promouvoir la croissance des femmes latines et de leurs familles à travers l’éducation scolaire et l’entreprenariat. De plus, chaque année et dans plusieurs pays différents, Eva préside les galas de charité organisés par la Global Gift Foundation, une ONG dont elle est marraine et qui a pour mission de “créer un impact positif sur la vie des enfants, des femmes et des familles dans le besoin”.
Mais, la liste des organisations qu’elle soutient ne s’arrête pas là et compte notamment Time’s Up, Poderistas, Make-A-Wish, Eva’s Heroes, Padres Contra el Cancer, Playing for Change, UNICEF… Ses actions humanitaires sont telles qu’en 2009, elle est élue “Philanthropist of the Year” par le site The Hollywood Reporter.
“Il n’est pas nécessaire d’être riche et célèbre pour faire la différence.” — Eva Longoria
7. Elle est une militante politique
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L’engagement d’Eva Longoria auprès des femmes et, plus particulièrement, des membres de la communauté latine, la mène à militer à un niveau politique. Notamment pour la réforme de l’immigration. Eva effleure la politique des doigts pour la première fois au lycée, dans le cadre d’une activité scolaire bénévole. À l’époque déjà, malgré les convictions de ses parents et le Texas étant l’un des états les plus rouges, Eva décide, contre toute attente, de s’allier au parti démocrate. À la base, une simple question de préférence de couleurs, plaisante-t-elle avec une journaliste du Wall Street Journal. Sauf qu’Eva se prend rapidement au jeu et trouve l’activité passionnante. Même si elle n’a pas été en mesure de voter à ce moment-là faute d’avoir l’âge requis, elle a depuis continué à participer bénévolement à chaque élection.
En 2012, elle co-préside la campagne de réélection de l’ancien Président des Etats-Unis, Barack Obama. Elle délivre un speech authentique qui ne manque pas d’impressionner les partisans, dans lequel elle partage son histoire et celle de sa famille mexicaine vivant aux Etats-Unis.
8. Elle croit en la loi de l’attraction
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Depuis la pandémie, Eva Longoria enchaîne les parutions médiatiques au cours desquelles elle en dit davantage au sujet de son parcours du Texas jusqu’aux collines d’Hollywood. Elle n’avait rien planifié. Selon elle, c’est une force cosmique qui a conspiré à la mener dans la Cité des Anges. La magie de la loi de l’attraction.
Son passage à Los Angeles ne devait être que furtif; un séjour de 3 jours gagné lors du concours Miss Corpus Christi. Le dernier jour du voyage, elle se sent poussée à rester. Pour elle, c’est une porte qui s’ouvre vers un monde nouveau, totalement différent de sa ville natale. Cette opportunité, c’est pour elle comme une promesse faite par l’Univers. La promesse d’une carrière trépidente sous les feux des projecteurs. Peu de rêveurs parviennent à réussir à Hollywood, mais Eva Longoria était convaincue qu’en pensant stratégiquement et avec un peu d’acharnement, elle parviendrait à percer dans le monde du cinéma. Elle ne s’est donné aucune limite de temps; elle savait qu’elle voulait être actrice et qu’elle le deviendrait.
“Je manifeste beaucoup de choses,” affirme-t-elle lors d’un épisode du podcast de l’auteur et conférencier indien Jay Shetty. “Je me souviens avoir emménagé ici [à Los Angeles] en 1998, je marchais sur Hollywood Boulevard (…), je regardais les étoiles du Walk Of Fame et j’ai promis qu’un jour, j’aurais une étoile ici. J’ai choisi un emplacement, c’était un emplacement vide, et j’ai décidé qu’elle serait là. Vingt ans plus tard, j’ai reçu mon étoile, peut-être 1 ou 2 mètres plus loin de l’emplacement que j’avais choisi à l’époque. En sachant qu’en pratique, les stars ne sont pas autorisées à choisir l’endroit où leur étoile sera placée.”
Elle clôture la conversation sur un conseil sage et encourageant qui boosterait n’importe quelle femme à accomplir ses rêves: “Visualiser et puis le dire à voix haute sont les deux grosses étapes [de la loi de l’attraction]. (…) Parfois, on n’ose pas prononcer nos ambitions à voix haute de peur d’avoir l’air arrogante, mais il faut le faire. On doit se donner la permission de le faire parce que c’est la première étape. Ensuite, on peut commencer à établir un plan pour parvenir à les accomplir. (…) Une autre révélation pour moi a été de réaliser que nos actions doivent correspondre à nos intentions.”
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