Essentiel Antwerp est une des marques belges les plus lucratives, mais également la plus recherchée sur les plateformes de seconde main. Partant de ce constat, elle a décidé de lancer son propre service !
Tout est pensé pour faciliter la tâche des clientes. Depuis le 1er septembre, il suffit de remplir un formulaire au sujet de la pièce que l’on désire mettre en vente. Une fois approuvée, on reçoit un bordereau d’envoi. Le vêtement est ensuite soumis à un contrôle qualité qui, une fois passé, permet de délivrer un voucher à faire valoir sur le site directement ou en boutiques. Pas besoin de prendre de photos ni d’interagir avec l’acheteuse. Un système ingénieux qui permet, certes, la remise en circuit du vêtement, mais également la circularité des capitaux qui restent au sein de la marque.
Inge Onsea, fondatrice d’Essentiel Antwerp, nous parle de cette nouvelle étape : « Il fallait trouver un nouveau service pour nos clientes afin de se réinventer. C’est une manière idéale de pérenniser nos pièces. » La créatrice est familière de la seconde main, qui a forgé son amour pour le mode, déjà très petite. « C’est ma mère qui a toujours aimé la mode. Elle s’habillait extrêmement bien, repoussant toujours ses limites. Nous n’avions pas les moyens d’acheter des pièces de créateurs alors elle m’emmenait chez Pardaf à Anvers, une boutique vintage de l’époque. Il y avait des boutiques de déstockage aussi. Elle refaisait tout. J’ai toujours adoré me distinguer. J’achète toujours de la seconde main aujourd’hui avec cette sensation de porter des pièces uniques. »
Le vintage peut également être une source d’inspiration pour elle et Tom De Poortere, directeur artistique de la marque. Ensemble, ils sillonnent les rues de Paris, Milan et Londres à la recherche de pépites de style. « Je viens d’acheter deux tailleurs Thierry Mugler et des robes des années 60 de Valentino à Milan ! Le seul problème, c’est que les femmes étaient plus petites que moi (rires) ! »
Pour le lancement du service en septembre, la marque a mis en vente 500 pièces, issues de la récolte auprès des clientes, mais également des propres archives d’Inge. Difficile de contenir notre excitation à la perspective de revoir des pièces iconiques qui remontent jusqu’à 2012. « Pour l’instant, je suis en plein déménagement. Il y a 150 boîtes remplies de petits trésors, certains se retrouveront sur le site. Parmi les pièces que j’espère revoir, il y a une jupe longue en taffetas entièrement brodée en Inde, un best-seller impossible à retrouver jusqu’à présent. Une autre jupe avec un imprimé très graphique et dont personne ne voulait à l’époque, car la mode était à l’ethnique (rires). Je croise les doigts pour les revoir ! » Et nous, on se réjouit de pouvoir avoir une seconde chance de craquer sur une pièce qui nous faisait de l’oeil, il y a des années.
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« C’est une manière idéale de pérenniser nos pièces » Inge Onsea
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