Tous ceux qui ont vu Chloe Kim sur les pistes vous le diront: elle vole vraiment ! Il n’est donc pas surprenant que la plus jeune championne du monde de snowboard ait été choisie pour faire partie de l’incroyable “All-Star Squad” de Breitling. Nous avons rencontré celle qui bat tous les records.
Chloe Kim n’a jamais eu peur de tomber (elle se relève !), ni de demander à manger en pleine conférence de presse (elle mourrait de faim, disait-elle…), et encore moins d’exécuter d’incroyables figures, pirouettes et flips qu’elle est la seule à maîtriser (aux Jeux olympiques de 2022 à Pékin). Même la gravité ne peut la ramener sur terre.
À quatre ans, son père l’a mise sur un snowboard, à 6 ans elle a fait sa première compétition, à 7 ans elle a gagné les championnats nationaux juniors. À 15 ans, Kim a participé aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de Lillehammer, remportant deux médailles d’or. À Aspen, elle est devenue la plus jeune snowboardeuse et la plus jeune championne olympique de snowboard en half-pipe aux Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang (2018). Aujourd’hui, à 22 ans, elle a accumulé deux médailles d’or olympiques, deux titres mondiaux, six médailles d’or aux X-Games et deux titres de Coupe du monde à son actif.
Hors normes en termes de “coolitude” associée à une personnalité pétillante, Kim est enthousiaste, attachante et engagée dans des causes environnementales et sociales. Ouverte d’esprit et à l’aise entre deux cultures, la Corée et l’Amérique, la championne basée à Los Angeles voyage beaucoup. Lorsqu’elle était plus jeune, elle a vécu en Suisse où elle a également appris le français. Avec ses mèches blondes, comme n’importe quel autre jeune adulte de son âge, elle nourrit un amour pour la mode, les montres, le maquillage, la K-Pop, les fêtes entre amis… Récemment, elle a avoué qu’elle ” binge watchait ” Netflix. En effet, elle prend une pause d’une saison bien méritée après quinze ans de compétitions intenses de niveau mondial. Pause !
De la Corée aux États-Unis, quel est votre parcours ?
Mon parcours est très varié. Je suis née et j’ai grandi en Californie (ndlr : les parents de Kim ont émigré de Corée et se sont rencontrés en Suisse, où ils travaillaient tous deux pour des agences de voyage. Ils ont fini par s’installer en Californie du Sud, où ils ont élevé leurs trois filles). J’ai vécu à Genève, en Suisse, pendant deux ans. J’ai donc commencé à voyager à travers le monde à un jeune âge, en étant capable de concourir. Je n’aurais jamais cru que j’en arriverais là, mais j’en suis très heureuse ! J’ai commencé à faire du snowboard à l’âge de quatre ans. J’y suis allée avec mon père et je suis tombée amoureuse de ce sport. J’ai pu créer des liens avec lui sur les montagnes, voyager ensemble, me faire beaucoup d’amis et devenir de plus en plus douée pour le snowboard. Je n’arrive pas à croire que je le fais depuis si longtemps, dix-huit ans !
À 17 ans, vous êtes devenue la plus jeune championne olympique de snowboard en half-pipe aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 à Pyeongchang. Comment avez-vous découvert le half-pipe ?
En fait, je détestais le half-pipe quand je l’ai découvert. C’était effrayant et je n’étais pas douée pour cela. Mais c’est parce que Mountain High, où j’ai commencé à faire du snowboard, n’avait pas vraiment de demi-lune de compétition de 22 pieds. Je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de faire du snowboard sur demi-lune avant d’aller en Suisse. Ma première compétition internationale dans une demi-lune de 22 pieds a eu lieu à Laax, pour l’Open européen. J’ai gagné le Junior Jam, et je me suis dit “Oh, c’est amusant”. Puis j’ai continué à m’entraîner et maintenant j’adore ça !
Quels sont vos prochains défis ?
Je fais une pause pour la prochaine saison. Je suis rentrée de Pékin en février et j’ai d’autres projets en cours. Je vais raccrocher le dossard pour cette saison, mais je serai toujours sur la montagne pour faire du snowboard, de la poudreuse et m’amuser avec mes amis. Je ne ferai pas de compétition la saison prochaine. Je suis ravie de cette période de repos, parce que participer aux Jeux olympiques est assez épuisant mentalement et j’ai juste besoin de me donner un peu de temps avant de recommencer.
Vous avez collaboré avec la plateforme BetterUp qui se concentre sur la “forme mentale”, “pour renforcer votre esprit, de la même manière que votre corps”.
Ce que BetterUp fait est incroyable. La santé mentale est tellement importante. Je ne pense pas avoir accordé l’attention nécessaire à ma santé mentale avant ces deux dernières années (ndlr : elle était épuisée avant la pandémie). Je ne me suis pas rendu compte du nombre de personnes que cela affectait et je pensais que c’était juste moi. Mais lorsque Simone Biles, Naomi Osaka et tous ces incroyables athlètes ont commencé à parler ouvertement de leur santé mentale, de leurs défis et de leurs difficultés, cela m’a encouragée à faire de même. J’ai senti que je n’étais pas la seule à vivre cela et que je ne devais pas avoir honte. Dès que cela s’est produit, j’ai commencé à donner la priorité à ma santé mentale et j’ai continué à diffuser ce message positif. J’ai également rencontré le prince Harry (ndlr: qui est leur Chief Impact Officer) – ce qui était vraiment cool.
Qui vous soutient émotionnellement ?
Mon père. Même aux Jeux olympiques, j’étais tellement nerveuse avant, que j’ai immédiatement appelé mon père en lui demandant de m’aider, et il m’a répondu : “Tu vas y arriver, tu vas bien, ne t’inquiète pas”. Il a été mon entraîneur jusqu’à mes 13 ans, il m’a tout appris.
Vous faites partie d’une nouvelle équipe, le “All-Star Squad” de Breitling. Comment cette collaboration a-t-elle commencé ?
Je travaille avec Breitling depuis quelques années maintenant, et au début, ils m’ont dit qu’ils aimeraient bien me mettre dans une “équipe d’étoiles” – avec Erling Haaland (footballeur), Giannis Antetokounmpo (basketteur) et Trevor Lawrence (footballeur américain) – et c’est finalement arrivé ! C’est génial que nous puissions collaborer avec d’autres athlètes et devenir cette super équipe.
Que pensez-vous de la position des femmes dans le sport aujourd’hui ?
C’est incroyable le chemin parcouru par les femmes et la reconnaissance qu’elles méritent enfin. Il y a eu tellement d’athlètes féminines incroyablement puissantes, qui ont conduit ce mouvement progressiste. Je suis donc très fière de faire partie de ce changement. Beaucoup de grandes choses en découlent.
Vous partagez les mêmes engagements environnementaux et sociaux que Breitling. En quoi leur tout nouveau Super Chronomat Automatic 38 est-il durable ?
J’aime tellement cette montre. J’ai aussi d’autres modèles. Ce modèle spécifique offre une traçabilité complète de la chaîne d’approvisionnement, de sorte que vous savez d’où proviennent les matériaux précieux : les diamants sont cultivés en laboratoire et l’or provient d’une mine artisanale à petite échelle en Colombie, qui respecte les normes sociales et environnementales. C’est l’une des choses que je préfère chez Breitling. Elles sont aussi durables et incroyables qu’on peut l’espérer.
Et quels sont ses autres avantages esthétiques ?
Je suis une fille qui aime les diamants ! J’aime les choses qui brillent et je peux vous dire que ces montres sont très brillantes. J’aime que beaucoup d’entre elles soient très unisexes, comme si je portais une montre et que mon père me disait “Je veux une de ces montres”. Et moi je dis “Oh, c’est la mienne, donc tu ne peux pas l’avoir !”(rires). J’ai une sélection de montres Breitling et j’aime en porter une nouvelle tous les deux jours et l’assortir à ma tenue. Depuis que je travaille avec Breitling, je suis devenue accro aux montres – je n’en ai jamais assez !
Qu’en est-il de votre sensibilité à la mode ?
J’adore la mode ! J’ai grandi à Los Angeles, j’ai donc l’impression d’avoir toujours été entourée par la mode. J’ai aussi beaucoup voyagé en Europe, qui est le centre de la mode et j’ai commencé à aimer la mode de plus en plus. C’est toujours l’été ici à Los Angeles, ce qui rend les choses très faciles. 99 % du temps, je porte des pantalons de survêtement parce que (en ce moment) je préfère rester à la maison et regarder Netflix (rires). Depuis que j’ai 13 ans, je suis une grande fan de mode. Il y a tellement de créateurs incroyables, je suis même allée hier soir à un dîner Baptiste Cavalli, qui a dessiné ma robe au Met Gala. C’est très excitant !
Avez-vous expérimenté le “shopping” dans le métavers ? Avez-vous déjà un avatar ?
C’est trop cool ! Je travaille actuellement avec une société qui fabrique des maisons pour des personnes célèbres dans le métavers, et j’en ai une dans leur village des athlètes. Je suis super excitée à ce sujet, je pense que ça sortira l’année prochaine. Oui, oui, j’espère que ma maison ressemblera à une boutique Breitling où vous pourrez acheter toutes les montres que vous voulez ! (rires)
Vous êtes apparue dans le clip Girls Like You de Cardi B en 2018 et dans le film Charlie’s Angels en 2019. Un changement de carrière se profile-t-il à l’horizon ?
J’y travaille. Nous verrons bien ce qui se passera ensuite ! L’un de mes sponsors, Roxy, m’a en fait permis de créer ma propre ligne, donc j’ai eu le privilège de créer récemment. Elle sortira en novembre. C’est très excitant. J’ai une équipe formidable qui m’aide à le faire, mais c’est un travail très dur et j’ai beaucoup de respect pour les designers.
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui voudraient suivre votre voie ?
Ne jamais abandonner et rester positif, c’est tellement ringard, mais c’est vrai. C’est la raison pour laquelle je suis là où je suis maintenant !
Quelle est votre perception du temps ?
Je suis définitivement quelqu’un qui aime être à l’heure ou en avance. Je suis quelqu’un qui fait tout pour réussir.
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