Angling, rocking, shallowing et pairing… Ok, leurs noms sont carrément à coucher dehors. Mais ces quatre techniques seraient apparemment les plus efficaces pour obtenir un orgasme féminin. Ça vaut donc le coup de s’y pencher au moins deux secondes.
Comment obtenir un orgasme pendant la pénétration ?
Avant toute chose, il est important de rappeler que la quête du plaisir peut se faire sans atteindre nécessairement l’orgasme. On peut jouir sans accéder au nirvana ultime, ou éprouver beaucoup de plaisir et c’est tout. Mais si quelques astuces peuvent nous inspirer dans nos ébats, on ne crache pas dessus. Des chercheurs américains ont mené une étude auprès de 3 000 femmes afin de connaître leurs techniques pour prendre davantage de plaisir durant la pénétration.
Tout commence en 1976, lorsque la chercheuse et sexologue américaine Shere Hite déclare dans un rapport portant son nom : “pour la plupart des femmes, orgasmer par le seul fait du coït est une expérience exceptionnelle”. Autrement dit, la plupart des femmes obtiennent un orgasme grâce à la stimulation du clitoris. Depuis, de nombreuses études sont venues étayer ses dires, notamment cette fameuse étude américaine publiée en 2021 dans laquelle les chercheurs ont réussi à identifier quatre méthodes pour maximiser le plaisir pénétrait en interrogeant plusieurs milliers de femmes sur leurs pratiques.
Angling, Rocking, Shallowing ou Pairing ?
Au sommet des techniques les plus plébiscitées par les femmes pour atteindre l’orgasme (87,5%), on retrouve l’angling. Cette méthode consiste à bouger son bassin dans différentes positions durant l’acte afin de trouver l’angle idéal.
Juste derrière, on retrouve la technique du shallowing (84%). Cette technique de pénétration consiste quant à elle à se concentrer uniquement sur l’entrée du vagin, une zone aux multiples terminaisons nerveuses et donc beaucoup plus sensible. En d’autres mots, on préfère la pénétration superficielle plutôt que les va-et-vient profonds.
Le rocking (76%) préconise plutôt de se concentrer sur le gland du clitoris. Pour le mettre en pratique, on maintient son pubis contre celui de son ou sa partenaire. Dans ce cas précis, on oublie la levrette ou les allers-retours trop marqués. Plus le pénis reste dans le vagin, plus les corps sont collés et les pubis parviennent à se superposer.
Finalement (et étonnamment), 69,7% des participantes optent plutôt pour le pairing. La méthode consiste à stimuler son clitoris soi-même pendant la pénétration ou de laisser votre partenaire s’en charger pour vous.
Nommer les choses
À noter que l’étude ne s’est pas intéressée aux facteurs relationnels qui impliquent le choix de ces différentes techniques. Les recherches permettent donc de montrer que les femmes choisissent différentes approches de pénétration et de stimulation vaginale pour augmenter leur plaisir. Pourquoi est-il important de nommer ces techniques ? Pour permettre de créer un langage pour les femmes afin qu’elles puissent identifier leurs propres préférences, et les communiquer à leur partenaire sexuel. L’étude est aussi un moyen de faire valoir leur propre désir. Nommer, c’est faire exister.
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