Qu’est-ce qui relie Minus, tatoueur belge, à Akillis, marque de joaillerie française ? Ces deux univers semblent éloignés, mais en grattant un peu sous la surface, on découvre une connexion profonde, entre le bijou et le tatouage, entre l’encre et l’or.
Le tatouage et le bijou
Pour Minus, tatouer, c’est bien plus que simplement dessiner sur la peau. C’est capturer un instant, une émotion, une histoire. Et pour lui, les bijoux Akillis suivent la même logique. « Le tatouage et les bijoux sont quelque chose de très personnel, ils reflètent la personnalité et la vie de quelqu’un », explique-t-il avec cette simplicité qui caractérise son approche. « L’un est juste plus permanent que l’autre. » Mais au fond, l’intention est la même.
Porter un bijou ou se faire tatouer, c’est exprimer une part de soi, afficher au monde ce qui compte. Ce lien était d’ailleurs évident pour Minus dès son enfance. Passionné de joaillerie depuis petit, il a toujours porté des bijoux. « Bien avant que ce soit devenu populaire », précise-t-il avec un sourire. Alors, quand l’opportunité de collaborer avec Akillis s’est présentée, il n’a pas hésité. « C’était une évidence », confie-t-il. Il faut dire que la marque Akillis n’est pas une maison de joaillerie comme les autres. Fondée par Caroline Gaspard, elle se distingue par ses créations modernes, souvent inspirées par des thèmes forts et audacieux. Que ce soit les lignes acérées de la collection Capture Me ou les motifs en forme de python, ces pièces ne sont pas de simples accessoires : elles racontent une histoire, véhiculent une attitude. C’est un style qui sort des sentiers battus, presque rebelle, et qui colle parfaitement à l’univers de Minus. Ensemble, ils redéfinissent ce que signifie vraiment « porter » une œuvre d’art.
Mais comment le tatouage et les bijoux peuvent-ils se compléter ? Pour Minus, la réponse est simple : tout est une question d’interprétation. « Pour moi, un tatouage est une sublimation d’un bijou. Cela lui donne une tout autre dimension », explique-t-il. Il suffit de penser à un même bijou porté par différentes personnes pour comprendre ce qu’il veut dire. « Les perles sur moi, ça ne donne pas du tout la même chose que sur ma grand-mère. » Chaque tatouage, chaque bijou prend une signification différente selon qui le porte et comment il est porté. « En joaillerie, je préfère la qualité à la quantité. Je préfère investir dans de belles pièces qui tiennent à travers le temps », dit-il. C’est une philosophie que partage Akillis, dont les créations sont faites pour durer, tant par leur qualité que par leur design intemporel.
Cette idée de création de pièces intemporelles est au cœur du travail de Minus. « J’ai souvent des client·e·s qui me demandent des tatouages en hommage à des bijoux qu’ils ou elles possèdent, ou même à des bijoux qu’ils ou elles ont perdus », raconte-t-il. Il y a quelque chose de profondément émouvant à penser qu’un bijou, qui peut sembler n’être qu’un simple objet, peut avoir une telle importance, au point de vouloir en faire un tatouage. Et c’est là que la collaboration avec Akillis prend tout son sens : raconter une histoire, capturer une émotion, rendre l’éphémère éternel. « Le processus est le même », explique Minus. « Écouter l’envie du client, comprendre sa personnalité, dessiner le projet, le peaufiner avant de l’assembler sur lui. »
Une vision partagée de l’authenticité
Lorsque l’on demande à Minus comment il voit l’évolution des tendances en matière de tatouages et de bijoux, il sourit. « Difficile de parler de tendances dans les deux. Évidemment, il y a des tatouages ou des bijoux plus demandés, mais finalement tout dépend de qui les demande. » Et cette recherche d’authenticité se reflète également dans son style personnel. « J’aime avoir des vêtements simples, bien coupés. Je laisse mes tatouages très présents et mes accessoires parler pour moi. » Toujours curieux, Minus nourrit sa créativité en explorant différentes formes d’art. « L’art, c’est ce que j’ai étudié, c’est ma passion. Je suis toujours curieux et attentif à ce qui se passe autour de moi », explique-t-il. Qu’il s’agisse de peinture, de mode ou de poésie, tout est source d’inspiration pour lui.
Entre les tatouages ultra-réalistes de Minus et les bijoux audacieux d’Akillis, qui réinventent les codes du luxe, il existe un lien profond, celui de l’expression de soi, du désir de laisser une empreinte, qu’elle soit en or ou en encre.
Un souvenir indélébile
Marie-Noëlle, journaliste beauté : Je suis une fan de tattoos. Et de Minus ! Il n’y a d’ailleurs plus que lui qui touche ma peau avec une aiguille. Il a réalisé les cinq tatouages que je porte sur les bras. Perso, je suis de la team qui réfléchit plusieurs mois avant de réaliser un tatouage et qui lui donne un sens. Je les conçois comme des traces indélébiles de moments de vie importants pour moi. J’aime l’idée que mon corps raconte des histoires. Et autant vous dire que je me suis lâchée à la naissance de ma fille. La preuve que pour moi les tatouages sont des bijoux de peau extrêmement précieux ? Mon homme m’a offert un bracelet portant un chiffre, celui du jour de naissance de notre enfant. Je l’ai reproduit à l’identique sur mon poignet.