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Le festival le plus prisé de la planète est aussi le rendez-vous des Belges ! 

  • Ceux qui y vont, ils en pensent quoi ?

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Marie, 26 ans, le rêve entre copines

Le déclic. « J’y suis allée au printemps 2013, à l’occasion d’un trip en Californie avec trois copines. On en avait toujours rêvé, mais ça semblait assez inaccessible. Finalement, avec plusieurs ordis et un timing ultraprécis, nous avons réussi à nous procurer le Saint Graal : quatre tickets. Coachella, c’est un line-up ultra exhaustif. La crème de la crème de la scène musicale. Quand les noms des artistes qui s’y produisent tombent, la sensation est indescriptible. Disclosure, The XX, James Blake, Earl Sweatshirt, Phoenix, 2 Chainz… Yes, I’m gonna be there ! »

L’ambiance. « Folklorique, sécurisée et proprette. Ici, pour boire de l’alcool, on est parqué dans un périmètre de sécurité avec présentation indispensable de la carte d’identité. Sinon, c’est soda toute la journée. À l’entrée du festival, la fouille corporelle est obligatoire et très méticuleuse. Et si par malheur un joint s’est perdu dans votre poche, c’est retour à la case maison, poings liés dans le dos. Au milieu de la poussière, des trente degrés permanents et des photos de la traditionnelle grande roue de la plaine d’Indio, il n’est pas rare de croiser des filles en bikini et des mecs en minishort. Qui dit chaleur étouffante dit tenues affriolantes. Et stylées, bien entendus ! Maquillage et talons hauts, prohibés en festival sous nos latitudes, font partie  intégrante du décor de Coachella. »

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Cécile, 27 ans , le fantasme réalisé

Le déclic. « C’était un vieux fantasme musical, mais aussi stylistique  : la beauté du site, le défilé de tenues bohèmes à ciel ouvert… C’était sur ma liste (ambitieuse) des choses à faire avant de mourir. On est partis à plusieurs en Californie, on a fait la route de San Francisco à Las Vegas et tout s’est construit autour du festival qui devait être le point d’orgue du voyage. »

L’ambiance. « Assez sage : des concerts qui se terminent tôt et pas de grosses fêtes. Peut-être parce qu’on ne campait pas sur place ? La majorité des gens sont sobres, c’est presque familial. On se concentre sur la musique, on profite des grands espaces pour faire une sieste au soleil entre deux concerts. Leonardo DiCaprio ne s’est pas pointé et aucune star n’a croisé notre chemin. On a aussi vainement attendu un(e) invité(e) surprise pour le dernier concert (Tupac avait quand-même été ressuscité l’année précédente), mais rien. Reste qu’on a assisté à ​de très bons concerts dans un cadre à couper le souffle ! »

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Julien, 32 ans, le voyageur solitaire

Le déclic. « L’affiche ! Elle est proche de celle du Pukkelpop, chez nous, mais avec quelques différences de taille ! Par exemple, à Coachella, Pharrell Williams monte sur scène avec des invités prestigieux (Jay-Z, Busta, Snoop, Diplo, Gwen Stefani…). En Belgique, rien de tout ça ! »

L’ambiance. « Il fait splendide tout le temps. L’esprit est très hippie, même si, faut bien l’avouer, ça n’a rien à voir avec Woodstock. Peu d’alcool, mais pas mal de drogues dures, surtout chez les jeunes festivaliers. Mais le top, c’est quand tu regardes de chouettes groupes entouré par des mannequins Victoria’s Secret. Et les couchers de soleil sur la vallée valent vraiment le détour ! »