Torsadé, plaqué, surélevé ou en boule, il y a 1000 façons de porter le turban.
A l’occasion de la fête des mères, les filles d’Ethno tendance ont organisé un atelier sur le port du turban.
Dépourvu de toute connotation idéologique (hormis celle du style), le turban africain constitue un véritable accessoire mode pour les femmes, un symbole de grâce qui prend des couleurs et des formes aussi variées que l’imagination l’autorise.
Les “turbanistas” ont appris à nouer le foulard selon leur goûts et leurs humeurs: discret, se fondant presque dans la chevelure pour certaines, englobant et majestueux pour d’autres.
L’Afrique c’est + que Chic
L’atelier s’inscrivait dans la continuité d’une conférence/débat sur le thème de l’essor la mode ethnique ou africaine: “L’Afrique c’est + que Chic”.
Si la mode africaine a longtemps constitué une source d’inspiration en Occident et non pas une tendance à part entière, sa représentation a longtemps répondu à un imaginaire socialement construit, fait de raphia et de connotations animalières.
Il faudra attendre les années 2000 pour voir la mode africaine devenir une vraie tendance, propulsée par les collections de grandes maisons comme Burberry ou Jean Paul Gaultier.
Aujourd’hui, les créateurs de mode ethnique sont de plus en plus valorisés sur la scène mode internationale. Depuis quelques années, le pagne wax gagne en popularité, les Fashion Weeks afros pullulent aux quatre coins du globe et la mode “made in Africa” fait son chemin.
L’atelier Turbanistas en images:
Apprenez à nouer le turban vous-mêmes !
Munissez-vous d’un ou plusieurs foulards d’au moins 2 mètres. Vous pouvez trouver des morceaux de tissus au mètre pour quelques euros à la Maison Dorée , des tissus à imprimés ethniques dans les petites boutiques du quartier Matonge ou des foulards chez Veritas.
Prenez aussi des épingles, des élastiques, un voile pour protéger vos cheveux et suivez le guide:
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Adja Kiaku