Travailler dans la mode, ça ne veut pas forcément dire être styliste, designer ou mannequin. Décryptage des métiers peu connus du secteur, pour passer dans un autre mode.
On murmure à Paris que, pour écrire les belles enveloppes des invitations aux défilés Dior, le calligraphe est payé 1 000 € de l’heure. De quoi lâcher ses textos…
- Olivier Schmitt – Window dresser
Ca consiste en quoi ? Mettre en scène les vitrines des boutiques pour attirer l’œil des passants, susciter leur désir… et les faire entrer ! Le message doit être immédiat. Le passage et l’attention d’un client potentiel dans la rue ne durent qu’une étincelle de temps, il faut l’émoustiller et montrer, en deux ou trois silhouettes sur mannequin, l’essence de la sélection à l’intérieur, pour qu’il franchisse cette porte et pas celle du concurrent.
Olivier Schmitt parle de son métier. « Je joue le funambule sur le fil des tendances de chaque saison, pour donner aux gens l’envie d’habiller leur vie, pour le quotidien et pour les réseaux sociaux s’ils le souhaitent. En tout cas, leur permettre d’oser revêtir leur personnalité grâce à nos vêtements, ceux des clips vidéo ou des catwalks à portée d’un clic de souris. »
Ses employeurs : Zara, Mango, Jean-Paul Knott, Bershka…