©Guillaume Kayacan
Fraîchement diplômée de La Cambre, elle intègrera Dior* à la rentrée.
Lors du show du week-end dernier, la Française de 26 ans a raflé les Prix ELLE, Mad Brussels, Atomium, et Smets. Sa collection de baroudeuses-militaires reflète l’aboutissement de 5 années de recherches sur les volumes, entre autres.
“Ce travail, c’est mon univers, tout ce que j’aime : les années 60, et un vestiaire militaire féminisé. Entre mes 14 et mes 18 ans, j’ai été une vraie teufeuse. Je me suis servie des codes de cette tribu et de celle des mods, pour créer des pièces qui me ressemblent.” Avec des poches immenses qui deviennent pans de vêtements, Naomi Courau a mis tout le monde dans la sienne.
Après un bac littéraire puis une année de prépa aux grandes écoles d’art à l’Atelier de Sèvres, elle a présenté l’examen d’entrée à La Cambre, parce qu’elle cherchait une formation en arts visuels. “Je suis venue aux portes ouvertes, sans trop savoir à quoi m’attendre, et je me suis tout de suite reconnue dans les aspirations de l’atelier stylisme. A ce moment-là, je ne connaissais pas encore la réputation de l’école. C’est pour ça que j’étais très détendue au concours. C’est ensuite seulement que j’ai réalisé à quel point c’est prestigieux !”
A La Cambre, elle a appris à s’écouter et à trouver sa propre façon de travailler : “à bosser tout court, en fait. J’y ai reçu énormément d’outils pour développer ma confiance en moi, me dépasser et affirmer mon identité.”
Son conseil à des aspirants futurs étudiants à La Cambre ? “Soyez vous-même et ne tentez pas de plaire à tout prix au jury”.
Portrait et projets de Naomi Courau, à découvrir dans le ELLE Belgique spécial mode de septembre.
*pour un stage renouvelable
Etienne Tordoir / Catwalk Pictures
Etienne Tordoir / Catwalk Pictures
