Michael Marson lance le web magazine le plus chic, sexy, esthétique et kinky. Behind The Blinds*, se chevauchent l’ombre et la lumière.
Designer, directeur artistique et esthète, Michael Marson nous ouvre son univers photographique et non conventionnel à travers son nouveau Web magazine pluridisciplinaire, Behind The Blinds. *Littéralement, « derrière les stores », cette plateforme créative dénude l’inspiration à travers des portraits et interviews d’artistes, photographes, musiciens, et personnalité interpellantes.
À 36 ans, il a déjà beaucoup de talents épinglés à son moodboard. Diplômé de La Cambre en 2003, il a créé avec Sandrina Fasoli la marque du même nom. Ensemble, ils l’ont développée pendant huit ans. « En réalité, je suis arrivé à la mode par la photo. J’ai toujours été fasciné par les images, et depuis tout petit, je suis boulimique de magazines. C’est cette esthétique qui m’a tiré vers le stylisme. Enfants, je photographiais ma sœur pendant des heures, elle a été ma première muse ».
Michael Marson travaille désormais comme directeur artistique pour l’image de différentes marques, dont Rue Blanche en Belgique en collaboration avec Céline Collard, il organise des shootings photo pour des magazines, et signera en 2016 le stylisme d’une nouvelle marque de prêt-à-porter belge, en collaboration avec Sandrina Fasoli encore, tous deux en tant que directeurs artistiques.
Le lancement de Behind The Blinds est arrivé comme une évidence, suite à des rencontres et des échanges. « Internet est un outil très puissant. Il offre une visibilité immédiate. Mon magazine me permet de partager mes coups de cœur artistiques. Le propos n’est pas centré sur moi, mais sur la cohérence de tout un univers qui me porte. »
Michael Marson a imaginé une manière subtile et intime de faire parler les muses qu’il met en avant : « je ne suis pas journaliste, je n’écris pas les textes, mais je crée des interactions. Par exemple, pour le portrait d’un couple gay de New York, très connu là-bas, j’ai demandé à Bruce LaBruce, une personnalité du milieu du cinéma gay aux États-Unis, de mener les entretiens. Certaines questions étaient d’ailleurs assez subversives, mais j’ai décidé de ne pas intervenir : je laisse les gens très libres de leurs propos, je garantis la carte blanche, tout en assurant la cohérence. Dans d’autres cas, je fais interviewer les invités par leur entourage. Il en ressort une dimension intime, profonde, est très honnête. Avec une forme d’humilité. »
Au mois de septembre, Behind The Blinds dévoilera une série d’une trentaine de portraits intitulés « Face/s/ », sorte d’annuaire people, focalisé cette année sur Bruxelles, pour en dévoiler chaque jour une facette différente.
Cette édition spéciale sera récurrente chaque année au mois de septembre, avec un focus sur différentes villes du monde. « Il y a ce qu’on voit, et ce qu’on dévoile en coulisses ».