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Menu Next Door, c’est ce nouveau concept qui propose à votre voisin de cuisiner pour vous. Ça cartonne. Quels sont les menus qui déchaînent les passions ?

Menu Next Door, c’est quoi ?

C’est une plateforme qui propose à des particuliers de cuisiner pour d’autres particuliers” explique Nicolas Van Rymenant, l’initiateur du projet. “L’idée m’est venue à Los Angeles, lorsque je logeais chez ma cousine. Elle avait une voisine qui préparait des plats pour tout le quartier. À Thanksgiving, c’était la folie, elle faisait de la dinde pour tout le monde ! J’ai eu envie de développer le concept en Belgique.” L’idée s’est concrétisée sur Facebook à travers le groupe “Menu Next Door“. En quelques mois  plus de 30.000 personnes se sont inscrites ! On y trouve des clients, mais également, des chefs.

Comment ça fonctionne ?

Le principe est simple, on s’inscrit sur la plateforme Facebook ou sur le site www.menunextdoor.com, on choisit le menu qui nous intéresse, on le commande. On vient le chercher le jour-j, c’est l’occasion de rencontrer le chef” précise Nicolas. Aussi simple que ça ? Oui. Avec une très grande variété de menus proposés à travers toute la capitale, il est impossible de ne pas trouver quelque chose qui nous plaît, tout près de chez soi, à moindre coût. Le prix des menus oscille autour des 10€, pour deux services. Idyllique ? Les questions fusent: qu’en est-il du contrôle de l’hygiène des cuisines, du respect de la chaîne du froid, de la qualité des produits, du professionnalisme des chefs ?

Pas de quoi démonter le jeune entrepreneur: “pour la chaine du froid, c’est simple. Toutes les courses sont faites le jour même, les produits sont savamment choisis (bio, petits producteurs, qualité et fraîcheur). Certains chefs sont professionnels, d’autres pas, c’est le pari que l’on fait en testant. Nous faisons toujours appel à des passionnés qui n’ont jamais déçu. L’Afsca est déjà passée chez un chef et s’est étonnée d’avoir rarement vu une cuisine aussi propre !” Il faut dire que le contrôle de la communauté est très efficace. Lorsque quelqu’un vient chercher son plat, il découvre la cuisine. Le chef a tout intérêt à n’avoir aucun avis négatif.

Comment devient-on chef ?

En s’inscrivant sur le site, Nicolas prend directement contact avec vous. Il vous accompagne dans votre cuisine et vous explique la démarche. Parce qu’il faut se préparer. Ce n’est pas tout de concocter un menu que l’on maîtrise à la perfection, il faut aussi gérer l’afflux de demandes, comme en témoigne Nathalie, auteure du menu “Ay Caramba”: “au début, il ne faut pas se laisser déborder par les quantités et les démarches pour les ingrédients. À titre d’exemple, je suis partie à la recherche du meilleur maïs de Belgique et je me suis retrouvée avec une commande à Wavre ! Il faut apprendre à négocier avec les fournisseurs, à gérer les quantités. C’est un vrai job.” Avec une moyenne de 30 plats à faire (1 jour sur la semaine), il faut être organisé et ne pas hésiter à prendre un jour de congé, du moins pour la première fois. “C’est une expérience géniale, on rencontre des gens vraiment sympas. C’est étonnant de recevoir dans sa cuisine d’autres gourmets, qu’on n’aurait probablement jamais croisés ailleurs !” racontent Natacha et Coraline, un binôme de chefs.

La convivialité est le point fort de cette expérience. J’ai eu l’occasion de tester le menu “Escale à Santorin” (encornets farcis, salade grecque et tiramisu speculoos/mangue) proposé par la ravissante Déborah qui m’a accueillie dans sa cuisine, avec un verre de Sangria. Pas mal hein ? J’ai découvert une cuisine fraîche, légère, exactement ce que l’on cherche quand on ne veut pas payer le lourd tribut de 5 kilos dans les fesses pour un  malheureux jour de flemme. C’était également l’occasion de papoter, de rencontrer d’autres clients, d’autres chefs et de faire ma liste des prochains menus à tester.

Quels sont les meilleurs menus ? >>>>