Rencontre avec Sabalih, jeune artiste bruxellois de 28 ans à l’univers musical particulier.
Alexandre de son vrai prénom vient de nous faire cadeau d’une trilogie “This Is Not A Single” en guise de présentation-mise-en-bouche. Trois bonbons aux styles différents qui annoncent la couleur de son album à venir: éclectique.
Qui es-tu?
Je suis l’incarnation d’un Viking de 28 ans avec un énorme cœur mais un sale caractère, et je suis obstiné à en crever. Voilà, ça c’est moi.
Pourquoi un Viking ?
On m’a souvent appelé “l’homme du Nord” à cause de mes yeux bleus, ma blondeur, et comme j’ai un caractère très dur ça me caractérise assez bien. C’est aussi un moyen de ne pas me perdre moi même dans le flot d’informations que j’ai reçu car j’ai fréquenté beaucoup de communautés différentes. J’ai beaucoup voyagé dans le monde à Bruxelles (rire).
Ton nom d’artiste est intriguant. Est-ce qu’il a une signification ?
Ça veut dire “patience” en Bambara. En fait, c’est le trait de caractère qui me correspond le moins. Je suis quelqu’un de très nerveux, très impatient et mon manager m’a beaucoup fait travailler là dessus. A tel point qu’on s’est dit un jour “pourquoi pas l’intégrer comme nom”.
Pourquoi avoir attendu tant de temps avant de te dévoiler au grand public ?
J’ai atteint un stade de ma vie où j’ai senti qu’il fallait le faire. Avant, mon travail je ne le faisais que pour moi. C’est mon manager, lorsqu’on travaillait sur du placement d’artistes, qui m’a fait réaliser qu’il ne fallait plus que je garde ça uniquement pour moi.
Est-ce qu’il y a eu un autre élément qui a précipité cette décision de se montrer ?
La naissance de mon fils. L’envie de lui laisser un héritage de ce que j’ai fait en tant qu’homme.
Et ça fait quoi de se lancer dans sa passion ? Est-ce que tu as peur ?
Non pas vraiment (rire). C’est tellement inespéré pour moi ce que je suis entrain de faire, j’ai toujours voulu le faire. Au départ c’est un peu flippant, c’est beaucoup de responsabilité mais on se dit surtout qu’à cet âge là il faut y aller à fond, pas faire les choses à moitié.
“Break Up”, le premier morceau de la trilogie #TINAS This Is Not A Single
“This Is Not A Single” ça représente quoi pour toi ?
C’est une libération, une déclaration d’existence dans le monde de la musique.
Qu’est-ce que tu as envie de dire aux gens avec cette première approche ?
Tout simplement qu’il vont être surpris. Mon seul but c’est d’être un peu à part, faire quelque chose qui va faire plaisir à un maximum de personnes tout en restant fidèle à ma musique. C’est un univers vachement sympa qui vaut le détour (rire). A ceux qui aimeront j’essaierai de donner le maximum.
“Liquor”, deuxième morceau de la trilogie #TINAS This Is Not A Single
Que peux-tu nous dire à propos de ce futur album que tu prépares ?
L’album va être très éclectique. Je n’ai pas envie de m’enfermer dans un style. En fait c’est ça ma musique, un mix de pleins d’influences que j’aime, que j’essaye de faire tenir ensemble.
Qu’est-ce que tu souhaites pour ton avenir ?
Avant tout de pouvoir faire voyager ma musique un maximum, en vivre si possible, composer encore plus. J’ai envie de commencer à tourner en live aussi. Concrétiser ce qui se passe au travers des vidéos sur une scène.
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Audrey Kougoum